LA CLASSE RÉSONNE

En maternelle, et si on faisait classe dans la forêt ?

Les enthousiastes diront sans doute que, faire classe dehors, permet de rendre l’école vivante grâce à des apprentissages concrets. Ils diraient aussi que cela permet aux jeunes enfants de se connecter avec notre nature délaissée et maltraitée. Ils diront enfin que l’élève peut devenir acteur de ses apprentissages et ainsi changer la posture descendante de l’enseignant.

Cependant, une fois que les élèves enfilent leurs vêtements de pluie et que l’enseignant se retrouve dehors avec eux, des doutes s’installent: comment les élèves peuvent-ils apprendre dehors ?  

Aujourd'hui, Jeanne Claude Mori, enseignante en classe maternelle à l’école publique de Saint Morant à Altkirch en Alsace, nous ouvre sa classe. Oubliez les murs, les chaises, les tables et les feuilles A4, cette classe est à ciel ouvert et elle sent bon l’écorce des arbres. 

Vous pouvez en savoir plus sur la classe dehors et en maternelle, ou soutenir notre démarche de mutualisation, en vous rendant sur les liens ci-dessous:

Rire en classe ! Vous plaisentez ? L'école c'est du sérieux, on y apprend des notions et ce n'est pas toujours rigolo.

Pourtant l'humour peut-être un détour utile en classe. Un détour pour limiter le stress paralysant de certains élèves, pour lier les individus d'une classe, pour désamorcer des conflits relationnels ou des malentendus, et un détour aussi pour mieux comprendre le monde.

Comment utiliser l'humour en classe pour le rendre utile aux apprentissages ?

Aujourd'hui, Aurélie Privé nous ouvre sa classe. Enseignante de SVT au collège dans l'académie d'Aix-Marseille. Elle réalise une activité sur des vignettes humouristiques dans laquelle les élèves décryptent les mécanismes de l'humour tout en apprennant à déduire des informations à partir des documents.

Pour en savoir plus, il suffit de tendre l'oreille par ici

Vous pouvez en savoir plus sur le respect en classe, ou soutenir notre démarche de mutualisation, en vous rendant sur les liens ci-dessous.

La sonnerie retentie et les élèves s'installent en classe, derrière les tables. Ces tables, sorte de barrières qui marquent la distance entre les élèves et l'enseignants. Une distance qui impose le respect. Mais le respect s'impose-t-il ?

A l'heure des classes flexibles, tout bouge y compris les tables et le respect avec elles ?

Comment les classes flexibles réorganisent-elles l'espace, et avec lui la notion de respect ?

Aujourd'hui, Marjorie Lejeune nous ouvre sa classe.  Aujourd'hui IA-IPR d'Histoire-Géographie et d'EMC, elle était il y a peu professeure dans un collège REP+ à Miramas dans l'académie d'Aix-Marseille. Elle a changé l'aménagement de sa salle et avec lui sa manière de faire classe.

Le bilan de fin de cours, on connait toute et tous. On le dicte, souvent, pour qu'il soit pris en note , on le distribue parfois pour qu'il soit collé dans le cahier. On l'expédie, chronomètre en main avant la sonnerie et on espère qu'il sera relu par les élèves pour la prochaine fois.

Comment faire du bilan de fin de cours une trace d'apprentissage utile ?

Aujourd'hui, Caroline Pasté, enseignante de français au collège Jules Ferry à Neuves-maisons, et Aurore Promonet, chercheuse au laboratoire CREM de l'Université de Lorraine, nous ouvrent la classe où elles mènent ensemble un projet de recherche collaborative autour d'une autre manière de faire le bilan.

Comment la pédagogie perceptive peut-elle être utilisée au sein de l'école pour favoriser le bien-être, la création du collectif classe et les apprentissages?

Aujourd'hui Anne Philippon et Araksi Garabetyan nous ouvrent leur classe. Anne est professeure d'histoire-géographie en collège dans l'Académie de Créteil. Araksi est praticienne en pédagogie perceptive, elle intervient dans de nombreuses structures qui accompagnent les jeunes et les moins jeunes, ainsi qu'en cabinet médical. La pédagogie perceptive est une pratique qui place le corps et les ressources perceptives de l'individu au cœur de son accompagnement.

Pendant trois ans, elles ont expérimenté un dispositif d'apprentissage des outils de cette pédagogie dans les classes du collège Les Capucins de Melun.

En construisant un nouveau rapport à leur corps, l'enseignante et l'intervenante permettent aux élèves de disposer d'outils pour améliorer leur qualité de présence et d'écoute en classe ainsi que dans leur vie de tous les jours.

"Je me détache un peu de mes contenus disciplinaires, je les manipule beaucoup plus pour les mettre au service des futurs citoyens."

Emmanuel Richardot, enseigne l'E.P.S. en lycée professionnel à Troyes à deux pas de la Seine. Ce fleuve, les élèves le côtoient tous les jours mais le regarde-t-il vraiment ? Avec Emmanuel, ils mettent les pieds dans l'eau pour les activités d'EPS et d'UNSS tout en s'impliquant dans la recherche de microplastique ou l'étude des éspèces invasives.

Comment faire des élèves des interlocuteurs valables ? Isabelle Quimbetz, maitresse d'école depuis plus de 30 ans nous ouvre aujourd'hui sa classe coopérative. Elle nous explique comment elle forme ses élèves à la vie en classe en leur apprenant les messages clairs, le tutorat et le rôle d'intendant.

Les cahiers pédagogiques : on en parle, on les lit et on y écrit mais qu'est ce que c'est au juste ? 

Cécile Blanchard, rédactrice en cheffe des cahiers pédagogiques. Pour en savoir plus, il suffit de tendre l'oreille de ce côté.

Comment faire coopérer des élèves pour aider des chercheurs, et si cela passé par des fleurs ?

Erwan Vappreau, enseignant en école primaire, nous ouvre sa classe pour nous partager son projet de science participative qui fait coopérer 6 classes et une équipe de chercheurs en Guyane.  À partir d'un besoin de chercheurs du CNRS, les élèves coopérent pour fabriquer des fleurs artificielle.