
Les 6 doigts de la main
By Coralie Garnier

Les 6 doigts de la mainDec 23, 2017

Ce que l’on veut transmettre à nos enfants
Je m’interroge souvent sur la meilleure manière de transmettre les notions que j’apprends en cheminant à mes enfants.
Bien sûr, je transmets énormément par le modèle, en incarnant au mieux les valeurs auxquelles je crois.
Mais je reste aussi attachée à une certaine théorie…
Pour cet été, j’avais envie de réfléchir à comment transmettre concrètement des concepts qui me semblent tout aussi importants que les maths et le français, et j’ai conçu des activités spéciales pour que vous puissiez le faire également !
Dans cet épisode, je vous parle de ma démarche, et de mes “capsules de l’été” !

Revenir sur nos comportements
Bien sûr, parfois on se plante !! Dans notre rôle de parent, comme dans toute autre situation de la vie, on n’est pas toujours au top. On fait de notre mieux pourtant, en tout cas, on essaye… Mais notre mieux, parfois, il est pas terrible… L’important, ce n’est pas le raté, c’est ce qu’on fait après. Et une chose que j’aime bien faire, c’est revenir ensuite sur mon comportement. Ça montre qu’on est humain, ça donne un modèle, et ça contribue à la connexion avec nos enfants.
Est-ce que vous le faites aussi ?

Punissez vos enfants !
La parentalité positive peut parfois être dogmatique, je le sais. Et pour certains parents, cela crée un stress qui les paralyse ou les laisse perdus. Conscients de ce qu’il “ne faut pas faire”, ils essayent d’appliquer des principes généraux sans avoir pris le temps de développer d’autres compétences. Par exemple, le principe qui veut que éducation positive et punitions ne fassent pas bon ménage.
Donc, du jour au lendemain, on leur dit de ne plus punir leurs enfants.
Oui mais… comment poser des limites sans punitios ? Y a-t-il vraiment des alternatives ?
Je ne dis jamais aux parents que j’accompagne d’abandonner de but en blanc les punitions. Non. Punissez vos enfants, si c’est aujourd’hui votre manière de poser vos limites.
En revanche, j’aime encourager les parents à comprendre pourquoi et quand ils punissent. Je leur transmets pourquoi l’éducation positive déconseille les punitions. Je leur explique que c’est possible de faire autrement, et que je ne punis plus mes enfants depuis des années.
Et surtout, je les accompagne à développer d’autres manières de faire, d’autres outils AVANT d’imposer un monde sans punition dans lequel, faute d’alternatives, ils se sentent débordés !
Il me semble important de parler de tout ça aujourd’hui, dans un contexte dans lequel on entend de plus en plus de parents perdus devant des principes d’éducation positive qu’ils ont tendance à confondre avec du laxisme…

L'entente dans la fratrie
On aimerait que nos enfants s’entendent bien ! Cela demande parfois un temps d’adaptation, surtout pour intégrer un nouveau venu dans la fratrie, alors que les 2 premiers ont déjà trouvé leur fonctionnement.
Voici la question que me pose Marie, maman de 3 garçons de 5 ans et demi, 4 ans, et moins d’un an, à laquelle je réponds dans ce podcast :
“Mes 2 grands sont très proches, comment faciliter l’intégration du petit dernier dans cette dynamique familiale ?”

Égalité, cas concret
Dans l’épisode précédent « Égalité, source de rivalité », je vous encourageais à vous éloigner de la recherche d’égalité pour traiter chacun de vos enfants comme s’il était unique.
C’est parfois plus facile à dire qu’à faire…
On se retrouve régulièrement face à des situations où l’égalité semble la seule manière de s’en sortir.
Parlons aujourd’hui de l’une de ces situations, et des choix qui s’offrent alors à nous.

Égalité, source de rivalité
Quand on sent que nos enfants se sentent en rivalité les uns par rapport aux autres, on a tendance à s’assurer que tout soit bien égal entre eux, pour ne pas donner prise à des réflexions du type : “Pourquoi il a ça et pas moi ?”.
Pourtant, cette habitude va plutôt accentuer le phénomène !
Dans cet épisode, je vous parle des raisons pour vous éloigner de cette notion d’égalité…

Le mythe du parent zen
Faites-vous partie de ceux qui croient que l’éducation positive est synonyme de parent toujours zen ?
Croyez-vous ceux qui vous disent qu’il s’agit de toujours rester calme ?
Essayer d’appliquer ainsi la parentalité positive serait pour moi une erreur.
Ce serait imaginer que la colère n’a pas de vertu. Elle en a !
Quand nos limites sont dépassées, il est normal, et même souhaitable de ne pas se sentir calme !
La question est de savoir, en revanche, comment on va exprimer notre colère.
Et c’est là que tout change.
Non, je ne crie plus sur mes enfants, mais oui, je m’énerve encore.
Vous voulez creuser un peu cette différence avec moi ?

Apprendre l’éducation positive
Apprendre l’éducation positive : comment fait-on ?
L’éducation positive est bien loin de ce que l’on a appris en grandissant, et loin également de ce que l’on observe encore dans notre environnement.
Est-ce possible, dans ces conditions, de développer ses compétences sans réellement se former ?
Voici mon point de vue sur la question, avec des parallèles qui pourraient bien vous parler…

Préserver son énergie avec les enfants
Être parent demande de l’énergie.
Au quotidien, on s’use et on s’épuise à lutter et à répéter les mêmes choses.
Comment faire autrement ?
Quelle approche pour, peu à peu, sortir de la lutte et entrer en coopération ?
C’est ce dont je vous parle dans ce podcast.

Veiller à son niveau d’énergie
Être parent, ça demande une sacrée énergie ! Et j’ai tendance à penser : encore plus quand on veut avancer sur le chemin de la parentalité positive, sur lequel les attitudes parentales que l’on cherche à adopter ne sont pas toujours celles qui nous viennent spontanément...
Il est donc important, pour incarner le plus souvent possible le parent que l’on a envie d’être, de préserver notre énergie.
Et cela se joue sur deux plans :
veiller à notre propre énergie, de manière interne,
de préserver notre énergie dans nos interactions avec nos enfants.
Aujourd’hui, je vous parle de notre propre énergie...
La prochaine fois, nous nous focaliserons sur nos attitudes parentales.

La difficulté d’être un parent à contre-courant
Etre parent n’est certainement pas de tout repos. Le fait d’accompagner nos enfants vers les adultes qu’ils seront est une lourde responsabilité, et nous cherchons perpétuellement comment faire de notre mieux.
Dans nos questionnements, il est rapidement apparu qu’il existait de multiples manières d’être parent… et que certaines étaient plus populaires, ou plus classiques, que d’autres.
Le “parent bienveillant” est encore hors norme. Comment réussir à garder le cap, lorsque l’on se sent à contre-courant ?

Les disputes sont des opportunités d'apprentissage 2/2
Comme bien d’autres parents, vous êtes fatigués d’entendre vos enfants se disputer… Les disputes entre frères et soeurs sont souvent un des premiers vecteurs d’usure des parents.
Ces disputes et autres chamailleries pèsent sur l’ambiance familiale, et vous ne savez pas toujours comment réagir.
Faut-il intervenir ? Faut-il les laisser gérer la situation ?
D’un certain côté, vous savez que ces disputes sont normales, que les conflits font partie de la vie. Vous aussi, vous vous disputiez avec vos frères et soeurs…
Mais vous avez quand même envie d’en sortir, de voir un peu plus d’harmonie, entre eux, et dans la famille en général.
Par ici, on parle régulièrement de l’ambiance familiale, alors, bien sûr, on a aussi travaillé sur les disputes dans la fratrie. Et je vous assure qu’on peut vraiment faire en sorte que les choses changent ! Que les disputes soient moins fréquentes, et que nos enfants sachent comment aborder les conflits posément.

Disputes entre frères et sœurs : comment réagir? 1/2
Comme bien d’autres parents, vous êtes fatigués d’entendre vos enfants se disputer… Les disputes entre frères et sœurs sont souvent un des premiers vecteurs d’usure des parents.
Ces disputes et autres chamailleries pèsent sur l’ambiance familiale, et vous ne savez pas toujours comment réagir.
Faut-il intervenir ? Faut-il les laisser gérer la situation ?
D’un certain côté, vous savez que ces disputes sont normales, que les conflits font partie de la vie. Vous aussi, vous vous disputiez avec vos frères et sœurs…
Mais vous avez quand même envie d’en sortir, de voir un peu plus d’harmonie, entre eux, et dans la famille en général.
Par ici, on parle régulièrement de l’ambiance familiale, alors, bien sûr, on a aussi travaillé sur les disputes dans la fratrie. Et je vous assure qu’on peut vraiment faire en sorte que les choses changent ! Que les disputes soient moins fréquentes, et que nos enfants sachent comment aborder les conflits posément.

Le syndrome de la bonne élève

Un outil pour prendre du recul : les deux listes

Rentrée en maternelle : pleurs et hurlements… que faire ?

Accompagner les émotions de nos enfants quand il faut tout quitter

La culpabilité des mères (et des pères)

« T’es pas mon chef ! », ou quand l’enfant répond…

Eduquer sans punir, est-ce possible ?

J’ai décidé de faire l’école à la maison avec mon fils de 7 ans

La joie comme intention

Plus de joie dans notre quotidien…

L’enfant qui s’oppose

Prendre du temps pour soi

Validation des sentiments et explications
Suite à mon précédent podcast sur la négation des sentiments, celui-ci s’intéresse à la question suivante, qui m’a été posée :
Pourquoi ne pourrait-on pas expliquer en plus de valider le sentiment des enfants ?
En fait, ce n’est pas que nous ne pouvons pas, c’est que cela se fait en deux temps.
Explication dans le podcast !

La négation des sentiments
« Il se passe quelque chose en nous qui nous dépasse, et dépasse la réalité des faits reprochés à l’enfant. Avons-nous des réactions intenses parce que nos enfants exagèrent ou exagérons-nous leur faute pour justifier l’intensité de notre réponse émotionnelle ? »
Cette phrase, issue du livre d’Isabelle Filliozat : Il n’y a pas de parent parfait m’a vraiment laissée songeuse…
Car, c’est certain, face à nos enfants, nous avons une forte tendance à la dramatisation.
Voici ce dont je vous parle dans ce podcast, à travers une anecdote vécue.

Exagérer les fautes de ses enfants…
« Il se passe quelque chose en nous qui nous dépasse, et dépasse la réalité des faits reprochés à l’enfant. Avons-nous des réactions intenses parce que nos enfants exagèrent ou exagérons-nous leur faute pour justifier l’intensité de notre réponse émotionnelle ? »
Cette phrase, issue du livre d’Isabelle Filliozat : Il n’y a pas de parent parfait m’a vraiment laissée songeuse…
Car, c’est certain, face à nos enfants, nous avons une forte tendance à la dramatisation.
Voici ce dont je vous parle dans ce podcast, à travers une anecdote vécue.