
Festival des Libertés
By Festival des Libertés

Festival des LibertésNov 02, 2021

Réactiver les communs du soin
Dans le contexte actuel d’atomisation sociale, comment réactiver des formes d’entraide à l’intérieur et hors des institutions de soin ? Comment sortir de l’asymétrie entre les soignants et les soignés ? Des nouvelles formes de soin peuvent émerger partout. On ne soigne pas des individus isolés mais des liens et des lieux, conditions de possibilité de l’émergence des nouveaux communs.
Avec Josep Rafanell i Orra (psychologue, écrivain, auteur de Pour en finir avec le capitalisme thérapeutique. Soin, politique et communauté (2011) et Fragmenter le monde (2017), Les Communaux), Maeva Musso (psychiatre, Underground psychiatry) et Eleni Alevanti (docteure en sciences sociales, intervenante en psychiatrie). Partenariat : Les Communaux.
Sans abrisme : la solidarité contre le droit ?
En quoi les mécanismes de solidarité, en tant que réactions aux inégalités structurelles, risquent-ils de contribuer à invisibiliser ces dernières ? Dans quelles mesures le développement d’aides sociales spécifiques au sans-abrisme retarde-t-il l’avancée des droits et en réduit-il l’accès au logement digne ? Comment conjuguer une solidarité digne et efficiente avec l’avancée effective des droits pour plus de justice sociale ?
Avec Laurent d’Ursel (codirecteur de Doucheflux et secrétaire du Syndicat des immenses) etMuriel Allart, (coordinatrice du projet Housing First au S.M.E.S), Martin Wagener (sociologue et professeur en analyse des politiques sociales à la FOPES à l'UCLouvain) et Yves Voste(porte-parole du syndicat des Immenses).
Le conflit : une responsabilité collective ?
Des relations interpersonnelles aux enjeux géopolitiques, face à des injustices parfois extrêmes et quotidiennes, comment affronter et gérer le conflit ? A qui profite son déni et son corollaire, la posture de l’agression et son escalade en violences ? En quoi la responsabilité collective est-elle centrale pour entraver l’engrenage de l’exclusion, des oppressions et de la répression, participant ainsi à la réparation des problèmes ?
La conférence sera suivie d’échanges entre des personnes ressources et le public.
Avec Sarah Schulman (historienne, journaliste, romancière américaine, auteure de "Le conflit n’est pas une agression. Rhétorique de la souffrance, responsabilité collective et devoir de réparation" (2016)).
Écocide : une irresponsabilité partagée ?
Dans une économie-monde qui accentue l’inhabitabilité de notre planète, solidarité et responsabilité prennent de nouvelles significations.
Comment penser l’émergence d’un mouvement social écologiste, nommant les responsables de l’écocide en cours et ne pas verser dans l’anxiété ou l’apathie mais faire face en prenant notre part de responsabilité, à la hauteur de notre pouvoir de transformation ?
Avec Nicolas Van Nuffel (activiste, président de la Coalition Climat, responsable plaidoyer au CNCD11.11.11), Louise Knops (politologue (UCL/VUB), administratrice à Etopia) et Maxime Combes (économiste et membre d’Attac, auteur de Sortons de l’âge des fossiles ! Manifeste pour la transition (2015)).
Criminalisation de la solidarité
La criminalisation de la solidarité par les dispositifs légaux et/ou dissuasifs n’est pas un phénomène nouveau. Malgré cela, des citoyens de tous bords continuent à venir en aide aux migrants. Que veulent dire ces actes de désobéissance civile dans la pratique? Quelles en sont les conséquences? Quelles formes de résistances se mettent en place pour s’unir contre la politique de « lawfare » mise en place par les Etats?
Avec Constanza S. (militante à la frontière franco-italienne, poursuivie en justice pour ses actions solidaires), Zakia S. (hébergeuse de migrants, en procès), Alice Garcia (chargée de plaidoyer et communication au sein du Centre européen de soutien juridique) et Selma Benkhelifa (avocate spécialisée en droit des étrangers).
Patriarcat partout, sororité nulle part ?
Dans une société traversée par des multiples fractures, comment se construit la solidarité entre les femmes ? Est-elle spécifique ou, au contraire, faut-il parler d’adelphité ? À partir de quelles stratégies et dans quelles conditions les femmes construisent-elles des chemins collectifs vers une action politique qui défend leurs intérêts communs? Et… ont-elles des intérêts communs ?
Avec Adriana Costa Santos (coordinatrice et co-présidente de la plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés (2017-2021), co-fondatrice du Sister’s House), Nadine Plateau(fondatrice du réseau d’études de genres Sophia, réseau des études de genre), Cécile Kakozi (aide-soignante habitant en Belgique depuis 2014) et Hafida Bachir (conseillère politique, ancienne secrétaire politique de Vie Féminine). Partenariat : l’Observatoire du sida et des sexualités, ULB.
Racisme, colonialisme et réparations
Ces dernières années, l’activisme des groupes militants issus de la diaspora africaine a mis sur le devant de la scène politique et médiatique la question du passé colonial belge, portant l’exigence de la réparation des torts coloniaux. Que signifie cette exigence de réparation, quels en sont les objectifs et les implications ? Comment s’exprimerait un seuil de réparation satisfaisant ? Quelles transformations sociales, politiques et économiques sa mise en place exige-t-elle ?
Avec Anne Wetsi Mpoma (historienne d’art, curatrice, galeriste), Astrid Jamar (chercheuse à Antwerpen Universiteit) et Gracia Lwanzo Kasongo (chercheuse à l'Université catholique de Louvain).
Militance et transformation sociale
D’abord envisagé comme facteur de transformation sociale, le militantisme tend aujourd’hui à se réduire à la simple expression ou à la visibilisation des points de vue et intérêts des “publics populaires”. À quelles conditions l’action associative et syndicale peut-elle dépasser les mobilisations purement symboliques et rituelles en renouant avec une perspective de transformation sociale radicale ?
Avec Andrea Cavazzini (philosophe, Groupe de Recherches Matérialistes), Fabio Bruschi(philosophe, formateur FEC – Formation, Éducation, Culture) et Nicolas Marion (philosophe, secrétaire de rédaction de la revue Permanences Critiques et coordinateur Éducation permanente – ARC).
Le travail perd la tête : stratégies, résistances et solidarités
Le travail est un enjeu central dans l’histoire du capitalisme. Si sa forme salariale demeure dominante, elle fait peu à peu l’objet de remise en cause tant par l’employeur que par l’employé. Dès lors, que deviennent les stratégies patronales et comment s’organisent la solidarité des travailleurs ? Face aux nouvelles technologies, à la sous-traitance, à l’ubérisation, comment réinventer le droit du travail et/ou penser l’émancipation du salariat ?
Avec Anne Dufresne (sociologue, Gresea et auteure de Travailleurs de plateforme. La lutte pour les droits dans l’économie numérique (2021)), Juan Sebastián Carbonell (sociologue (ENS Paris-Saclay) et auteur du livre "Le futur du travail" (2022)) et Esteban Martinez (sociologue, directeur du centre Metices (ULB)).Partenariat : Gresea.
Le bio, du côté de la caisse
En marge de ce débat, la rédaction du magazine « Médor » lancera l’une de ses prochaines enquêtes, en direct du Festival et en collaboration avec le public. Il s’agira de se pencher sur les conditions de travail dans les supermarchés bio. Ce secteur, qui offre un nouveau modèle de production et de consommation alimentaire, passe-t-il à côté d’une réinvention du salariat ? Travailler dans un supermarché bio, est-ce vraiment mieux que de travailler dans un supermarché classique ? Quels sont les différents modèles existants, les failles, les innovations de ce secteur en pleine croissance ? Avez-vous des informations pour nous, des témoignages, des pistes de réflexion ? Débattons-en lors de cette rencontre ou échangeons plus discrètement (contacts via pilotes@medor.coop).

Extension de la sécurité sociale : vers un pilier alimentaire ?
La sécurité sociale s’affaiblit depuis 30 ans. Et s’il était plutôt question de la renforcer ? Les besoins en aides alimentaires ont explosé. Et si l’accès à l’alimentation durable, de qualité et locale, portait le projet d’un progrès social, non seulement en termes d’égalité face à la santé, mais également en termes de transformation de la production agro-alimentaire ? Est-il possible, et dans quelles conditions, d’en constituer un nouveau pilier d’extension de la sécurité sociale ?
Avec Cedric Leterme (chercheur au Gresea), Céline Nieuwenhuys (secrétaire générale de la Fédération des services sociaux), Jonathan Peuch (chargé de plaidoyer et mobilisation chez FIAN).
Traduction : entre solidarité et responsabilité
La traduction d’œuvres d’autrices et auteurs racisés par des non-racisés est une question, parmi d’autres, qui interroge les rapports entre langues et pouvoir. Comment et dans quelles conditions la traduction d’œuvres littéraires permet-elle (ou empêche-t-elle) la construction d’une solidarité entre groupes s’exprimant en langues différentes ? Qui est responsable de traduire et que traduit-on afin de renforcer la cohésion sociale et la solidarité internationale ? Quelle possibilité de réparation des liens existe-t-il dans la démarche de traduction entre des langues de communautés ou de sociétés en conflit ?
Avec Gisèle Sapiro (sociologue, directrice du Centre européen de sociologie et de science politique de la Sorbonne, autrice de "Peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur ?"), Isolda Morillo (journaliste, autrice et traductrice sino-péruvienne), Celestina Jorge Vindes (fondatrice de Pépite Blues, espace culturel et librairie à Bruxelles) et David Charlier (président et confondateur de DaarDaar).
Migrations : accueils et représentations à géographies variables ?
L’accueil qui a été réservé aux millions de citoyens et citoyennes venus d’Ukraine pour fuir la guerre fut exceptionnel par son ampleur, sa rapidité et son humanité. Les réfugiés afghans, syriens, kurdes, soudanais et autres, fuyant pourtant eux aussi des situations de guerre tout aussi terribles ne bénéficient pas du même degré d’empathie et de témoignages de solidarité. Que disent ces différences de traitement de nos représentations ?
Avec Claire Rodier (juriste au GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés), et co-fondatrice du réseau euro-africain Migreurop, co-coordinatrice de l’ouvrage Immigration, fantasmes et réalités 2008), Andrea Réa (professeur ordinaire en sociologie à l’Université Libre de Bruxelles, fondateur du Groupe de recherche sur les Relations Ethniques, les Migrations et l’Egalité (GERME)) et Beligh Nabli (chercheur associé à Sciences Po Paris et auteur de La République identitaire (2016), co-fondateur du collectif “Chronik”). Modération : Frank Barat.
Faire confiance au sein des révolutions
Une seule solution : la révolution ! Oui, mais par qui ? Comment avoir confiance entre révolutionnaires ? Par quels systèmes de représentation pouvons-nous essayer de nous assurer que cette période de bouleversements extrêmes ne soit pas récupérée par une bureaucratie totalitaire ou par des forces réactionnaires ?
Avec Mathilde Larrère (historienne, spécialiste des révolutions, Maître de conférences et autrice du récent Il était une fois les révolutions, 2019, Editions du détour), Suzan Gibril (chercheuse FNRS en sciences politiques, spécialiste des printemps arabes), Stathis Kouvelakis (chercheur et enseignant en philosophie politique, auteur de Evénement et stratégie révolutionnaire dans Sur la Commune de Paris, 2019, Editions sociales).
Tous e-docteurs ?
La santé n’échappe pas aux nouvelles technologies et la pandémie de Covid-19 a donné un coup d’accélérateur à ce mouvement. L’e-santé permet aux patients de gagner en autonomie, mais tend aussi à les responsabiliser… voire à les contrôler. Accès et rationalisation aux soins, échanges des données de santé… Autant d’enjeux dont les politiques de santé post-covid devront se saisir dans leur transition numérique.
Avec Caroline Watillon (Coordinatrice de la Fédération des maisons médicales), Alain Loute (Professeur d’éthique clinique, Faculté de médecine et de médecine dentaire, UCL), François Perl (directeur du pôle “acteur social et citoyen” de Solidaris) Partenariat: Agence Alter Organisé dans le cadre de la campagne communautaire du CAL “Santé de tous, santé pour tous”.
Association : mi-lutte, mi-soumise
Les relations de pouvoir, de contre-pouvoir, d’alliance et d’opposition traversent les associations depuis leur création. Les asbl sont traversées par les ambiguïtés, d’autant plus dans la mesure où leurs missions peuvent être portées par une délégation des services publics, tout en leur portant un regard critique. Comment ces paradoxes traversent-ils le champ associatif, en particulier celui de l’éducation permanente qui institue la critique ? Quelles limites et quelles opportunités peuvent susciter cette position singulière dans l’équilibre démocratique et politique ?
Avec Luc Carton (philosophe), Farah ISMAÏLI (directrice - Fédération des employeurs des secteurs de l’éducation permanente et de la formation des adultes - FESEFA), Gwenaël Breës (membre du cinéma Nova, de StillStanding for Culture, de Pavé dans les Marolles, etc.), Steve Bottacin (animateur éducation permanente - Barricade asbl). Modération : Mathieu Bietlot (Collectif 21). Partenariat: Collectif 21
Surveillance numérique, entre réalité et fictions
La surveillance numérique serait-elle devenue un produit culturel comme un autre ? Pour informer, distraire, critiquer... mais aussi pour la promouvoir. Les industries culturelles ont exploité ce filon, créant des représentations et des attentes particulières. Mais cette mythologie est-elle réaliste ? Quelles places pour l’ambivalence et la nuance ? Le saut numérique nous a-t-il fait changer d’époque ? Regards croisés sur ces questions.
Avec Olivier Tesquet (journaliste, auteur de A la trace (2020) et Etat d’urgence technologique (2021)), Christophe Masutti (historien des sciences, membre administrateur de Framasoft, auteur de Affaires privées : aux sources du capitalisme de surveillance (2020)) et Hugues Bersini (professeur d’informatique à l’Université libre de Bruxelles et directeur du laboratoire IRIDIA. Auteur de Big brother is driving you (2018). Membre de l’Académie Royale de Belgique).
La matrice pénale
Le système pénal, qui fait de la peine sa pierre angulaire, ne protège des violences qu’une infime minorité de femmes. Peuvent-elles avoir confiance dans ce système ? Quelles victimes ont accès à la justice et quels auteurs y sont assignés ? Que faire du poids symbolique des sanctions pénales et quel impact ont-elles sur la prévention des violences envers les femmes ? Une justice transformative et féministe est-elle possible ?
Avec Juliette Moreau (avocate, membre de l'Observatoire International des Prisons - section belge francophone), Selma Benkhelifa (avocate - Progress Lawyer Network, activiste), Anne Lemonne (criminologue, Institut national de criminalistique et de criminologie), Céline Caudron (coordinatrice nationale Vie féminine).
Santé pour tous ?
Le genre, le statut socioéconomique et les origines culturelles ont un impact sur la santé. Cependant, les mesures de santé publique, dont on peut interroger les logiques parfois contraignantes, sont prescrites à partir des possibilités et des habitudes des classes moyennes et aisées de culture nord-européenne. Quelle stratégie de santé publique basée sur la confiance – et plus en accord avec les réalités et besoins quotidiens de l’ensemble de la population – est-elle possible ?
Avec Mark Hunyadi (philosophe, Institut Supérieur de Philosophie, UCLouvain), Natalia Hirtz (chercheuse et formatrice au Gresea) Linda Cambon (Bordeaux Population Health) et un représentant du Réseau festif Safe Ta Night. Partenariat : Cultures et santé asbl, Femmes et santé, Fédération des Maisons Médicales. Organisé dans le cadre de la campagne communautaire du CAL ”Santé de tous, santé pour tous !”
Paradis artificiels sous surveillance
Cent ans d’interdiction. Malgré un consensus de nombreux experts et d’instances internationales sur les multiples effets négatifs de la prohibition, la pénalisation des drogues reste d’actualité. Les dépenses publiques sont allouées aux politiques sécuritaires et, dans une moindre mesure, à la prévention. Quels sont les dégâts économiques, sociaux, sanitaires de ces choix politiques et sur quels autres modèles s’inspirer ?
Avec Christine Guillain (Professeure de droit pénal et de procédure pénale à l’Université Saint- Louis – Bruxelles, auteure du Répertoire pratique du droit belge, Stupéfiants, édition Larcier, à paraître), Bénédicte Desforges (ex-lieutenante de police, membre du collectif PCP (Police Contre la Prohibition, France), Christian Ben Lakhdar (professeur à l’université de Lille et chercheur spécialisé dans le champ de l’économie des drogues et des conduites addictives). Modération : Olivier Taymans (Fedito bxl) Partenariat: La liaison antiprohibitionniste et Collectif STOP21. Organisé dans le cadre de la campagne communautaire du CAL ”Santé de tous, santé pour tous !”
Défier la multinationale
Quelle défiance entretenir envers les entreprises multinationales (EMN) ? Comment affirment-elles une puissance qui bouscule notre conception de la souveraineté ? Pourquoi devons-nous nous en méfier ? Quelles pistes d’actions citoyennes pouvons-nous emprunter afin de devenir des grains de sable dans l’engrenage de la toute-puissance de ces pouvoirs laissés, bien souvent, sans contre-pouvoirs ?
Avec Alain Deneault (visio), Bruno Bauraind, Aline Fares, STOP Alibaba Partenariat: GRESEA (MIRADOR : Observatoire Critique des Multinationales)
Internet et intimités
Les sites et applications de rencontre redessinent les contours de la vie sexuelle et amoureuse. Ils bouleversent l’espace-temps de l’intime et sont susceptibles de libérer les personnes de certaines contraintes, tout en posant de nouveaux défis en termes de confiance et de respect de la vie privée. Comment conjuguer autodétermination, liberté sexuelle et sécurisation des données ?
Avec Renaud Maes (professeur invité à l’université Saint-Louis (Bruxelles) et ULB et rédacteur en chef de la Revue Nouvelle), Sophie Van Bauwel (professeure en sciences de la communication, UGent), Sander De Ridder (professeur assistant en sciences de la communication à l’UAntwerp). Partenariat: La Revue Nouvelle, l’Observatoire du sida et des sexualités, ULB et Atelier genre et sexualité, ULB
Crise de confiance A quels récits se vouer ?
Si les avis de tempêtes concernant nos libertés fondamentales s’accumulent, les réactions ne se valent pas. Entre mise à mal du cadre démocratique et confusions politiques, comment lancer l’alerte ? Avec quel journalisme ? N’aurions-nous pas pris goût à ces récits anxiogènes ? Quelle distinction entre une saine vigilance – un travail de veille – et une défiance démesurée ?
Avec Elie Guckert (journaliste indépendant), Lucie Donckier De Donceel (doctorante et membre du Groupe de recherche en Rhétorique et Argumentation Linguistique de l’ULB), et Pierre-Arnaud Perrouty (directeur de la Ligue des droits humains, membre du Conseil de déontologie journalistique).