L'histoire des Francs et des Mérovingiens - aux origines de l'histoire de France

L’empire romain n’arrête pas ses efforts de recrutement des francs avec Postume l’empereur des gaules. Un des nombreux successeurs sur le trône de ce IIIe siècle s’appelle Probus et cet homme va populariser à la fin des années 270 une nouvelle façon de recruter du barbare dans l'armée romaine. Une manière qui va avoir des conséquences incalculables sur les armées romaines du futur. Probus , un empereur innovant qui gagnerait surement à être connu

La fin de l'empire des Gaules a révélé que le retour à la normal pour Rome en 273 n'est sans doute une illusion. La mort de Postume ne change rien au fait que l'empire romain est définitivement en train de se transformer avec l'arrivée en masse de barbares au service de l'empire. Et les voisins francs commencent à jouer un rôle plus ambigu qu'il n'y paraît dans cette histoire, ami et ennemi en même temps de Rome.

La crise de 260 nous donne l'occasion de mieux comprendre qui sont les francs, dans le contexte difficile des attaques simultanées sur toutes les frontières impériales. Une série de raids à ne pas confondre avec des invasions qui donnent sa chance à l'empereur Gauloisn Postume

Rien ne va plus pour Gallien en 260. La brève remise sur pied de l'empire à L'Ouest initié en 254 va s'écrouler de manière spectaculaire en 260 au point ou la grande peste de cyprien semble un micro évènement dans la succession de désastres qui s'abat sur Rome cette année là. Une période de chaos dont les voisins germains vont savoir tirer profit

La mort de l'empereur romain Trajan Dèce en 250 marque le début d'une décennie cauchemardesque pour l'empire romain qui manque de s'écrouler totalement sous le coup des catastrophes successives. Mais le malheur faisait déjà  le bonheur des autres à l'antiquité. Et plus particulièrement celui des francs qui profitent sans vergogne de la tourmente romaine pour tenter une véritable percée dans le monde romain et du même coup, dans notre histoire

Contrairement à ce qu’ont inventé les auteurs du moyen âge, L’apparition des Francs est tout sauf une épopée à couper le souffle.

Pas de passé glorieux pour justifier leur naissance, pas de grand roi mythique conduisant une grande migrations d’un autre coin d’Europe du peuple pour venir défier Rome sur ses frontières. Des débuts carrément moins … reluisants

Une simple ligue de pillards qui s’est soudé au fil du IIIe siècle. Des guerriers venant des tribus et des clans du bord du Rhin qui se structurent en bandes et se font connaître peu à peu sous ce nouveau qualificatif de francs.

Explorons dans cet épisode comment ces hommes ont trouvé une occasion en or de  vraiment commencer à faire parler d’eux dans les histoires romaines à partir de 250.

Puisqu’après la tempête de destruction soit disant cataclysmique de 235 par les romains, le calme revient apparemment en Germanie alors que l’empire romain s’embarque pour de nouvelles aventures comme on va le voir. Et c’est dans ce contexte un peu troublé que nous allons assister à l'apparition de nos héros, le peuple des francs.

Explorons les contours de cette arrivée mystère du peuple qui va devenir le fil conducteur de notre histoire

A l'aube de l'arrivée des francs dans l'histoire, c'est le peuple des alamans qui fait parler de lui dans les textes. La situation conflictuelle avec l'empire n'a fait qu’empirer depuis le début du IIIe siècle. Si l’empereur Alex a peut être essayé de négocier une paix avec la grande confédération des germains du Sud, son successeur a un autre projet. Un peu plus décapant. Et ça tombe bien, Maximin le Thrace n'est pas du genre à refuser de se salir les mains. comme nous allons le voir dans cet épisode

La crise catastrophique de l’empire romain qu'on appelle crise du IIIe siecle commence une vingtaine d'années avant la première mention des francs dans les textes. Car avant même d’aborder les francs en détail, c’est tout le monde germanique qui se met à frapper aux portes de l’empire romain vers 230-240.

Au point où, les germains ont désormais un rôle de premier plan dans l’histoire de Rome. Les paysans sympathiques attachés à leurs vaches et à leurs cousins vont commencer à faire parler d’eux d’une manière retentissante, grace ou à cause du nouvel homme fort de Rome, l'empereur Maximin le Thrace

Septime Sévère a accéléré la transformation de l’empire romain au tournant du IIe siècle. Rome était déjà une dictature militaire depuis un certain temps mais  à partir de son règne,  on peut clairement dire que le pouvoir des empereurs dépend quasi exclusivement de l’armée. Armée romaine dont le soutien se monnaye de plus en plus cher d’ailleurs. Et l'infrastructure militaire qu’il a construite encadre tout le régime impérial désormais. Une infrastructure qui s’impose à ses successeurs sur le trône et notamment l'empereur alex, qu’on retrouve quelque part à la frontière de la Germanie en 235. A ce stade, la légion romaine est devenue un personnage à part entière de l’histoire romaine. Et plus pour le pire que pour le meilleur.

C'est au IIIe siecle de notre ère que  les romains  vont nous faire découvrir de nouveaux peuples vivant sur les bords du Rhin. 

Mais avant même de rentrer dans le vif du sujet, nous allons devoir regarder plus en détail la période qu’on appelle la crise du IIIe siècle à Rome. Et cette crise importante de l’empire romain commence une vingtaine d'années avant la première mention des francs dans les textes. Car avant même d’aborder les francs à proprement parler, c’est tout le monde germanique qui se met à frapper aux portes de l’empire romain vers 230-240 au point de revendiquer un rôle de premier plan dans l’histoire de Rome.

La violence des groupes militaires est un des éléments marquants de la culture des tribus germaniques des premiers siècles ler. Ces groupes semblent parfois se confondre avec les germains dans leur ensemble. A Tort. Ce qui ne veut pas dire qu'ils n'existaient pas ou n'avaient pas d'importance

Explorons dans cet épisode ce que ca voulait  vraiment dire pour la société Germanique

Les germains du début du Ier millénaire arrivaient à fonctionner en tant que clan et en tant que tribu, quasiment sans monnaie, sans état et sans écriture. 

Mais ça ne veut pas dire que la  vie des germains était de tout repos.  Ni qu’ils vivaient tous dans des petites bandes un peu hippie avant l’heure, de sympathiques communautés de paysans pacifistes non violents, élevant des chèvres sans contraintes ni autorité. En fait, c’est plutôt le contraire pour les germains, surtout au sujet du pacifisme d’ailleurs. Et ce que nous allons voir dans cet épisode

Loin des gros stéréotypes sur les barbares, les germains du début du millénaire sont des  fermiers qui habitent dans un village.  Pas comme des ermites mais au sein d’un clan, la Sippe, qui regroupe sa famille proche et lointaine. Une communauté soudée qui partage les risques et les ennuis, et fait face en groupe à toutes les menaces.

Mais l’appartenance au clan n’est pas le seul facteur d’identité qui définit Herman. Cet épisode explore le monde des tribus qui structure aussi l’espace germanique

Les ancêtres des francs et des mérovingiens, les germains du premier Siècle, ont peu à voir avec  l’image classique du pillard à cheval assoiffé de sang. En réalité, on a à faire principalement à une société agricole de l’autre côté du Rhin. Non, les tribus germaniques, les barbares comme on dit, ne sont pas des nomades qui parcourent la terre pour tout brûler. Ça, c’est bon pour le cinéma.  Le germain du début du millénaire s’occupe avant tout de ses céréales et de son bétail, histoire de survivre jusqu’au lendemain.. Et aussi de sa  famille comme nous allons le découvrir dans cet épisode

Dans cet épisode, explorons comment les ancêtres des francs que sont les germains sont avant d'être des guerriers superstars des paysans occupés à leur bétail et à leur champ en priorité

Quand la civilisation romaine se retrouve en contact direct avec les tribus germaniques après la conquête gauloise, la confrontation est un peu brutale pour les latins. Ce n'est pas le tout de se débarrasser de son voisin désagréable qu'est le gaulois. Votre nouveau voisin, que vous ne connaissiez pas trop jusque-là, peut s’avérer tout aussi pénible que le précédent.

Essayons dans cet épisode de partir à la rencontre de ces fameux germains que nous décrivent les auteurs romains d'une manière bien peu charitable

Les ancêtres des francs que les romains appelaient les germains nous sont connus avant même Jésus christ. C’est au travers des écrits de ces auteurs antiques que les premiers indices sur  la vie des germains, leurs croyances, leur culture, enfin que le peu que nous connaissons sur ce monde a été documenté pour la première fois. Et en 98, un des plus célèbres auteurs latin, le sénateur romain Tacite a écrit l’un des meilleurs traités d’ethnologie de l'antiquité …..qui nous soit parvenu … Découvrir qui étaient les germains, c’est explorer une partie - une partie seulement mais une partie importante - des racines culturelles de ceux qu’on appellera plus tard les francs.

Pour notre histoire des francs et des mérovingiens, nous allons remonter un peu dans le passé. Jusqu'en l'an 98 de notre ère, avant même l’époque où les hommes et femmes qu’on appellera un jour les francs n’existent ou, tout du moins , soient reconnus comme tels, sous ce nom. Avant leur naissance officielle d’une certaine manière. Faisons maintenant place à cette histoire que nous avons choisi de faire commencer quelques siècles plus tôt, quelque part dans la basse vallée du Rhin avec ceux qu’on appelle les germains.

Alors on pourrait dire que tout est dit dans le titre de ce podcast. Ou presque.

Mais on fait l’hypothèse que peut être, quelques mots d’explications ne sont pas tout à fait inutiles quand même pour vous expliquez notre ambition avec l'histoire des germains, des francs et des mérovingiens