
NÉGATIF
By Thibault ELIE
Grands entretiens avec des personnalités du cinéma, de la photographie et du son.
Tous les épisodes sur negatif.co, iTunes, Spotify, YouTube et vos plateformes de podcast.

NÉGATIFMay 24, 2023

Robin Campillo, réalisateur de "L'île rouge"
Entretien avec Robin Campillo, réalisateur de "L'île rouge"
revue.negatif.co/entretien/robin-campillo-l-ile-rouge
RÉSUMÉ
Après Les Revenants (2004), Eastern Boys (2014) et 120 Battements par minute (2017), Robin Campillo signe avec L’île rouge son quatrième long-métrage. Son dernier film en date était à la fois un film sur une époque, au sens historique, et un film sur un moment important de sa vie personnelle : les années 1990, votre engagement militant auprès d’Act Up et ces années de lutte pour combattre l’épidémie du sida.
Avec L’île rouge, Robin Campillo prolonge ce double geste initié dans 120 BPM, mêlant cette fois-ci une forme du fin du colonialisme de la France au tournant des années 1970, une époque où il était enfant dans l’ex-colonie française de Madagascar. Son père était sous-officier dans l’armée de l’air alors que la France possédait toujours une base sur le territoire malgache devenu indépendant.
Une base militaire qui devient le terrain d’exploration de l’alter ego du cinéaste : le jeune Thomas, qui y habitait avec sa famille. Robin Campillo filme un crépuscule (celui d’un monde, celui du couple de ses parents, incarnés par Nadia Tereszkiewicz et Quim Gutierrez) et la naissance, voire la métamorphose d’un regard.
Autofiction plus qu’autobiographie, L’île rouge puise dans les souvenirs multiples du jeune Robin pour entremêler des lignes narratives multiples à la fois autonomes et interdépendantes. ambitionne de dresser un portrait de groupe alliant intime et politique : une articulation proprement politique.
Dans cet entretien, Robin Campillo raconte comment il s’est projeté et a projeté ce qu’il était enfance pour créer une matière filmique propre ; son rapport au réel et à l’imaginaire ; le scénario comme puzzle ; mais aussi comment faire la révolution à l’intérieur de son propre film.
LES CHAPITRES
00:01:18 – Lutter contre la sédentarité
00:03:44 – Réalité hirsute et scénarios contradictoires
00:07:47 – Le tournage hante l’écriture
00:12:03 – La politique : de l’intime au collectif
00:15:58 – Du portrait de groupe
00:20:14 – Son enfance comme ressource formelle
00:24:44 – Rendre le film aux malagasy
00:31:20 – Découvrir de nouveaux mondes
00:33:57 – « Veloma » par Mahaleo
POUR NOUS SUIVRE️ Audio # http://anchor.fm/negatif iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ YouTube # https://youtu.be/39Iu0qUG4fs

Sophie Letourneur, réalisatrice de "Voyages en Italie"
Entretien avec Sophie Letourneur, réalisatrice de "Voyages en Italie"
revue.negatif.co/entretien/sophie-letourneur-voyages-en-italie/
RÉSUMÉ
Venue au cinéma par les arts plastiques, Sophie Letourneur signe avec Voyages en Italie, un second long-métrage original en salles en 29 mars 2023. Film autoproduit, Voyages en Italie a été créé de bout en bout par Sophie Letourneur. Tour à tour scénariste, réalisatrice, actrice puis monteuse, la cinéaste intervient à toutes les étapes pour construire son geste entre documentaire et autofiction.
Elle incarne son alter ego, Sophie, cinéaste parisienne en crise dans son couple parisien, ce qui la conduit, avec Jean-Fi (Philippine Katerine), à partir en Italie, plus précisément en Sicile, pour tenter de se sauver. L'enjeu est posé : faut-il rendre le quotidien extraordinaire ou chercher l'extraordinaire ailleurs ?
Le film étonne par ses multiples couches : Sophie Letourneur l'a écrit à partir de sa propre expérience, pour faire de l'autobiographie une autodérision, et la rejouer dans une comédie quasi documentaire sous forme de road movie romantique voire en réalité anti-romantique, ou a-romantique.
Dans cet entretien, Sophie Letourneur raconte comment elle a construit une méthode de fabrication adaptée à son projet : tournage d'une maquette filmée-montée en guise de repérages, opposition 35mm/caméra numérique vintage et texte donné aux deux comédiens via des oreillettes.
LES CHAPITRES
00:00:55 – Autoproduction et artisanat
00:04:36 – Déprofessionnaliser le tournage
00:08:36 – Tendresse et amour du vieux couple
00:13:14 – La maquette comme premier objet
00:17:03 – Image hyperréelle
00:20:51 – Un film de collage
00:25:33 – Matière et instinct
00:27:00 – Une trilogie
POUR NOUS SUIVRE️ Audio # http://anchor.fm/negatif iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ YouTube # https://youtu.be/3gTJsP6iF0U

#40 David Depesseville, cinéaste, réalisateur de "Astrakan"
Grand entretien avec David Depesseville, cinéaste et réalisateur du film "Astrakan"
➡︎ https://revue.negatif.co/grand-entretien/david-depesseville
RÉSUMÉ
Découvert dans la subversive sélection « Diagonales » du festival Premiers Plans d’Angers, Astrakan s’est révélé être un beau premier long-métrage, offrant un regard tendre et brut sur l’enfance. Rencontrer David Depesseville nous a permis de retracer pas-à-pas les gestes qui ont conduit à la création de ce portrait sensible d’un orphelin, Samuel.
Enfant placé dans une famille rurale et précaire du Morvan, il rejoint un foyer composé d’une fratrie et deux parents. Marie et Clément ont accueilli Samuel par nécessité financière (l’allocation versée en échange de cette prise en charge), mais le considèrent peu à peu comme un troisième fils. Malgré tout cela, Samuel demeure de fait un étranger dans cette famille.
Lycéen, David Depesseville écrivait sur les films. Il a continué cette pratique réflexive dans un carnet et souhaite que le spectateur, lui aussi, soit troublé par ses images : « J’aime bien les films qui demandent à repenser le film a posteriori. Remettre en cause la perception du spectateur me semble être la moindre des choses pour continuer de s’interroger sur qu’est-ce qu’une image ? qu’est-ce que je vois ? comme je la vois ? » Tout un programme et une confiance folle dans le cinéma pour le réaliser.
LES CHAPITRES00:00:00 – Introduction
00:01:43 – D’une cinéphilie secrète au désir de filmer
00:10:54 – Puissances mélodramatiques de l’orphelin
00:18:22 – Insuffler un souffle dès le scénario
00:23:43 – Samuel et la mémoire traumatique
00:29:33 – Écrire des personnages complexes
00:37:30 – Choisir les acteurs, voix et corps
00:43:12 – Chuchotements et confiance
00:49:26 – Le travail essentiel du découpage
00:57:58 – Naturalisme et réalisme
01:07:25 – Faire délirer le film
01:13:27 – Les images au service de la musique
01:23:05 – Continuer à filmer, à pratiquer
POUR NOUS SUIVRE ⬇
Notre site • https://revue.negatif.co
Audio • http://anchor.fm/negatif
iTunes • https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify • https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube • https://youtu.be/tJoNGGDnMjc

Claude Schmitz, réalisateur de "Lucie perd son cheval"
Entretien avec Claude Schmitz, réalisateur de "Lucie perd son cheval"
https://revue.negatif.co/entretien/claude-schmitz-lucie-perd-son-cheval/
RÉSUMÉ
En 2019, nous rencontrions Claude Schmitz pour son étonnant court-métrage devenu long-métrage, Braquer Poitiers. Trois ans et une pandémie plus tard, le cinéaste belge revient avec ce qu’il nomme un « objet curieux peu définissable » : Lucie perd son cheval, un second long-métrage en salles en 8 février 2023.
Pièce de théâtre avec une partie filmée, Lucie perd son cheval est devenu un film en adaptant la partie théâtrale de ce premier objet hybride pour en devenir un second, repoussant la frontière entre les mediums. Claude Schmitz filme Lucie Debay, à la fois femme, mère, actrice et chevaleresse, dans les Cévennes puis dans un théâtre à l’arrêt, où reprend une répétition du Roi Lear.
Dans cette entretien où nous perdons le fil comme Lucie, il a été question du dispositif mis en place, sans préméditation, par Claude Schmitz. « Il faut créer des contextes où les uns et les autres puissent trouver des terrains de création et de vibration ». Comment advient une telle forme, si déroutante pour l’œil qui la découvre ?
« J’ai l’impression d’être à l’endroit de l’observation, d’essayer de capter une présence et de la mettre dans un contexte qui n’est pas forcément complètement rationnel mais qui serait mutant, procédant par métamorphoses, par glissements de terrain ou par digressions. »
De ces circonstances particulières de création à la question primordiale de la sieste au cinéma, Claude Schmitz interroge le pouvoir poétique du cinéma et l’imagine comme une possibilité de rêverie : « Je n’ai pas beaucoup d’imaginaire ou de vision. C’est le monde qui en est rempli. Si l’on est attentif, tout arrive. »
LES CHAPITRES
00:01:58 – Des objets curieux et peu définissables
00:07:13 – Théâtre et cinéma : ruptures et carambolages
00:13:50 – Sans scénario, inventions et improvisations
00:17:42 – Portrait d'une femme et du métier d'actrice
00:21:51 – Être à l'endroit de l'observation
00:25:08 – Un projet qui s'invente en même temps qu'il se crée
00:31:20 – Laissez-faire et autorité du réalisateur
00:37:03 – Du cadre de sens et des petits cadres
00:42:23 – S'endormir au cinéma & Pacifiction
00:47:54 – Des supports à rêverie
00:55:11 – À suivre : polar, années 80 et effondrement
POUR NOUS SUIVRE️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/X8lfEidLGQI

Swann Arlaud, comédien dans "Tant que le soleil frappe"
Entretien avec Swann Arlaud, comédien dans "Tant que le soleil frappe"
➡ https://revue.negatif.co/entretien/swann-arlaud-tant-que-le-soleil-frappe
Lumineux dans le long-métrage de Philippe Petit Tant que le soleil frappe en salles le 8 février 2023, Swann Arlaud était invité à présenter ce film au 5ème Festival international du film politique de Carcassonne. Il nous raconte sa vision et sa pratique du métier de comédien, un mot qu’il préfère à celui d’acteur. Pour lui, être comédien c’est avant tout « s’approprier un personnage pour le rendre vivant, pour lui donner une réalité même à l’intérieur de la fiction. »
Dans Tant que le soleil frappe, Swann Arlaud incarne Max, un paysagiste marseillais rêvant de créer un espace végétal pour les habitants sur un espace en friche du centre-ville. « Le film politique confronte la société à elle-même, à ce qu’elle est », soutient le comédien qui assume de s’engager dans des films à plus petit budget mais qui lui tiennent à coeur.
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/dnpMiBc3ZLQ

"La Guerre des Lulus" : entretien avec Yann Samuell, réalisateur
Entretien avec Yann Samuell, réalisateur de "La Guerre des Lulus"
➡ https://revue.negatif.co/entretien/2022/12/12/yann-samuell-la-guerre-des-lulus/
Tourné dans la région, le dernier long-métrage en date de Yann Samuell a fait escale au Arras Film Festival pour une avant-première. La Guerre des Lulus était l'un des films phares de la section pour enfants du festival des Hauts-de-France. Le scénario adapté par le réalisateur lui-même est tiré des premiers tomes de la BD éponyme de Régis Hautière et Hardoc. Il raconte les aventures de cinq gosses (quatre garçons, une fille) traversant le début de la Première Guerre mondiale dans le nord de la France.
Réalisateur habitué des films pour enfants à grand spectacle (La guerre des boutons en 2011), Yann Samuell a accepté ce projet sur proposition de son producteur. Dans notre critique, nous soulignions que La Guerre des Lulus n'était pas à la hauteur de ses bonnes intentions — détaillées dans cet entretien qui prend le temps de remonter le fil de la création du film. Le cinéaste y défend ses choix d'adaptation et de mise en scène. Plus encore, il met en avant la dimension politique de son film. Pour Yann Samuell, « si un film doit avoir une valeur éducative, c'est parce qu'il se permet d'être un conte magique mais aussi un conte cruel ».
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/9UD8BGzL90g

"Interdit aux chiens et aux italiens", entretien avec Alain Ughetto, cinéaste
Entretien avec Alain Ughetto, réalisateur du film "Interdit aux chiens et aux italiens" ➡ https://revue.negatif.co/entretien/2022/12/01/alain-ughetto-interdit-aux-chiens-et-aux-italiens/
Après un passage remarqué au festival d’Annecy (prix du jury), Interdit aux chiens et aux Italiens a été accueilli au Arras Film Festival dans sa belle programmation jeunesse, le « festival des enfants ». Malgré cette étiquette, ce court long-métrage (1h10) d’Alain Ughetto est une oeuvre taillée pour tous les publics. Puisant dans son histoire familiale, le réalisateur marseillais raconte les aventures de ses grands parents, Luigi Ughetto et Cesira Caretti. Nés dans le Piemont, dans le nord de l’Italie, ils ont traversé les Alpes pour fuir la misère et construire une nouvelle vie pour eux et leurs enfants. Le récit suit cette cette expérience d’exil et de migration dans une première moitié de XXème siècle tourmentée.
Alain Ughetto nous raconte comment il a retrouvé la « mémoire intime » en mêlant le travail historique du sociologue Nuto Revelli [1] et les témoignages intimes de sa famille. Chef d’orchestre d’une équipe d’animateurs (« des incontournables »), le cinéaste s’émerveille de leur créativité mise au service de son récit. Comment raconter cette histoire triste, grave et douloureuse à des enfants ? Pour Alain Ughetto, Interdit aux chiens et aux Italiens est un témoignage sur ces gens invisibles, ce monde populaire dont il est issu. Hier comme aujourd’hui, « c’est la misère qui fait partir ceux qui cherchent un endroit où leurs enfants pourront vivre mieux qu’eux. »
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/Ae3QKwRTi0E

"Nos Frangins" : entretien avec Rachid Bouchareb, réalisateur
Entretien avec Rachid Bouchareb, réalisateur du film "Nos Frangins"
➡ https://revue.negatif.co/entretien/2022/11/18/rachid-bouchareb-nos-frangins/
Connu notamment pour Little Sénégal (2001) et Indigènes (2006), le réalisateur et producteur Rachid Bouchareb présente son dernier long-métrage, Nos Frangins, en avant-première au Arras Film Festival. Le film prend racine dans un contexte de contestation politique et sociale en 1986. Malik Oussekine, un jeune Français de 22 ans, sort d’un club de jazz et se fait frapper à mort par des policiers qui répriment l’occupation de la Sorbonne. La police couvre la vérité et cette « bavure » devient l’affaire Oussekine. La même nuit, Abdel Benyahia meurt lui aussi des mains d’un policier à Pantin et la police cache également la vérité à la famille.
Faisant le choix d’un récit polyphonique, Rachid Bouchareb nous raconte son travail d’écriture à quatre mains avec l’écrivaine et scénariste Kaouther Adimi. Il revient également sur la manière dont le film intègre, absorbe, recrache ou recrée les archives télévisuelles de l’époque. Un choix esthétique autant qu’une manière de troubler le spectateur dans un montage volontairement confus. Pour Rachid Bouchareb, chaque film est politique mais le sien se distingue par un engagement, une ligne de crête son cinéma : « mettre en lumière les injustices ».
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/mlwUhecsDGE

#39 Loup Bureau, journaliste & documentariste, à propos du film Tranchées
🇺🇦🎬 Entretien avec Loup Bureau, journaliste et documentariste, réalisateur du film « Tranchées »
➡ https://negatif.co/entretien/loup-bureau-tranchees/
Le premier long-métrage de Loup Bureau, intitulé Tranchées, est le fruit d'un engagement au long cours aux côtés du peuple ukrainien depuis la révolution de l'Euromaïdan en 2013. Suivant des mois durant une brigade du 30e bataillon de l'armée ukrainienne, il documente l'étrange banalité du quotidien de soldats, vivant dans la poussière et la boue pour « tenir la position », à quelques dizaines ou centaines de mètres de l'adversaire.
Une « guerre gelée », largement sous-médiatisée depuis plusieurs années, avant qu'elle ne revienne au cœur de l'actualité la plus brûlante pour les médias du monde entier. Le film de Loup Bureau, pensé pour l'écran de cinéma, acte une rupture avec sa trajectoire dans le journalisme télévisé. Celui qui se qualifie aujourd'hui de documentariste a construit son film comme l'ouvrage d'un artiste, revendiquant une « liberté entière de pouvoir créer ».
Tournant seul, au long cours, avec une petite caméra, un trépied et deux micros, mais sans traducteur, Loup Bureau s'inscrit dans les pas de Gianfranco Rosi et de Florent Marcie, celui du reportage de terrain pour « raconter ce que les autres ne racontent pas » comme le résume Loup Bureau à propos sa démarche singulière.
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:02:37 — Du journalisme télévisé au documentaire de cinéma
00:10:01 — Questions éthiques : risque, intimité et mort
00:19:17 — En 2013, à la rencontre de la génération Euromaïdan
00:29:37 — Un accès unique au terrain des tranchées
00:40:40 — Filmer seul et s'affranchir des codes télévisés
00:50:08 — Choix artistiques & perception visuelle des tranchées
00:57:52 — Dans les tranchées on entend plus qu'on ne voit
01:05:57 — Tisser une histoire au montage pour les spectateurs
01:14:44 — Être radical dans sa démarche et sa sensibilité
01:21:43 — Une musique « organique » jouée par un orchestre
01:33:35 — Raconter ce que les autres ne racontent pas
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/uMguLbsivFY

#38 Stank, collectif de cinéastes
📻 Entretien avec le collectif de cinéastes Stank
➡ https://negatif.co/entretien/stank
Après avoir longuement discuté de Bruno Reidal, le premier long-métrage de Vincent Le Port, nous partons à la découverte de Stank, le collectif qui a produit ce film. Créé en 2012 par Roy Arida, Louis Tardivier, Pierre-Emmanuel Urcun et Vincent Le Port, il se définit comme un « collectif d’auteurs-réalisateurs » se consacrant « au développement et à la production de projets exigeants, sans restriction de genre, durée ou format ». Dans leur « catalogue » il y a donc des fictions, des documentaires, des films expérimentaux ou essais, parfois des objets filmiques non identifiables.
En s’organisant en collectif, ils ont souhaité conserver la maîtrise des moyens pour faire des films dans le système de production français, en accédant notamment aux différents financements publics et privés. Mais cette double volonté d’autonomie et d’indépendance qui leur permet « d’aider d’autres réalisateurs à pondre » autant qu’avoir les moyens de mener à terme leurs propres projets.
Parmi les réalisateurs et réalisatrices qu’ils ont accompagnés : Jean-Baptiste Alazard (Saint Jean-Baptiste, Alléluia!), Bojina Panayotova (L’immeuble des braves), Grégoire Couvert et Grégoire Orio (Khamsin), Lucile Mercier (Sans Cheval) ou Guillermo Quintero (Homo Botanicus). Les trois membres du collectif nous racontent comment les projets sont accompagnés — dans les limites des capacités économiques et humaines de Stank — pour que chaque film puisse aboutir. Mais également les contradictions qu’impose la « double casquette » de producteur ou de réalisateur sur les propres projets qu’ils ont réalisés.
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:01:57 — Un collectif hétéroclite et hétérogène
00:12:11 — Ponts entre les films et « ligne éditoriale »
00:20:15 — Autonomie, liberté et porteurs de projets
00:32:23 — Éloge du régisseur de tournage
00:45:16 — Sous le béton et Bruno Reidal, deux exemples
00:58:40 — Le conflit des deux casquettes
01:03:18 — La fémis, un réseau d'amitié et un laboratoire
01:10:46 — La sclérose du système de financement français
01:21:44 — Seuil de rentabilité et difficultés
01:29:08 — Futurs projets
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/WH-rwBh44kM
![[Ciné-concert] "Plogoff" par Monolithe Noir](https://d3t3ozftmdmh3i.cloudfront.net/production/podcast_uploaded_episode400/1242266/1242266-1650120565746-c73666391c7a5.jpg)
[Ciné-concert] "Plogoff" par Monolithe Noir
🎼 Entretien avec Monolithe Noir à propos du cinéconcert "Plogoff, des pierres contre les fusils"
➡ https://negatif.co/entretien/monolithe-noir
En 1980, Nicole et Félix Le Garrec s’immergent six semaines au sein du village de Plogoff, alors en lutte contre le projet d’installation d’une centrale nucléaire. En 2022, le documentaire a été projeté au Festival international du film politique de Carcassonne lors d’une séance spéciale sous la forme d’un ciné-concert assuré par le groupe Monolithe Noir, alias Antoine Pasqualini et Yannick Dupont.
Nous avons évoqué ensemble la découverte de ce film engagé par une nouvelle génération, l’adaptation de leur style musical à l’espace donné par le film et le caractère unique du ciné-concert.
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:01:16 — Plogoff, un film qui donne la parole et à plusieurs niveaux de lecture
00:05:26 — Une pratique de musiciens engagés
00:13:10 — Intégrer son style musical au film sans passer par-dessus
00:17:11 — Le dispositif sonore : sonorités électroniques, percussif, atmosphérique
00:22:03 — Le challenge de l'improvisation en temps réel
00:26:16 — Une création éphémère et unique
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/As2JeGMOUq0

#37 Vincent Le Port, cinéaste, réalisateur de "Bruno Reidal"
Entretien avec Vincent Le Port, cinéaste, réalisateur de "Bruno Reidal", en salles le mercredi 23 mars !
➡ https://negatif.co/entretien/vincent-le-port-bruno-reidal/
🔪 Quelque part entre le film d’époque naturaliste et le serial killer movie, Vincent Le Port raconte l’histoire-vraie de Jean-Marie Bladier — renommé Bruno Reidal par les experts médicaux — un jeune homme de 17 ans qui a étranglé et décapité un jeune garçon de son village dans le Cantal.
🎞 Jeune réalisateur passé par la Fémis, il s'agit de son premier long-métrage. Également producteur au sein du collectif Stank (que nous explorerons dans le prochain épisode), Bruno Reidal a été montré à la Semaine de la critique de Cannes et au Festival Premiers Plans d'Angers. Le film sort en salles le mercredi 23 mars.
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:02:49 — Être cinéaste
00:08:48 — Du vrai tueur au personnage de Bruno Reidal
00:22:26 — Un texte unique dans la littérature française
00:33:35 — Adaptation, scénarisation et reconstitution
00:43:23 — L'incarnation de Dimitri Doré par la voix
00:54:22 — De la cohérence esthétique du film d'époque
01:04:36 — Musique et montage : donner le ton du film
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/twuduGI5in4

"Money Boys" : entretien avec C.B. Yi, réalisateur
➡ negatif.co/entretien/cb-yi-money-boys/
🎞 Né en Chine et vivant depuis son adolescence en Autriche, C.B. Yi a tourné ce premier long-métrage à Taiwan. Il y tisse l’histoire de jeunes travailleurs du sexe dans la société chinoise contemporaine. Fei, un beau jeune homme, grand et mince, au visage enfantin et angélique, vend son corps à des hommes riches. C.B. Yi brosse un portrait intime, brut mais délicat, résolument sensible et émouvant, sur les paradoxes et les contraintes qui conduisent une partie de la jeunesse à faire ce choix de vie.
💬 Nous avons parlé de son souci d’un film réaliste, du travail avec les acteurs et l’exigence esthétique du plan-séquence dans son tournage.
🏆 Le film a été présenté en première mondiale dans le cadre de la compétition Un certain regard à Cannes l’année dernière. Il a été en compétition pour le Grand Prix du Jury au Festival du film Premiers Plans d’Angers en France.
📅 Moneys Boys sort dans les salles de cinéma françaises le 16 mars 2022.
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # anchor.fm/negatif
iTunes # apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # spoti.fi/2M54naQ
YouTube # youtu.be/J9j3WwNmrk8

"This Train I Ride" entretien avec Arno Bitschy
Entretien avec Arno Bitschy à propos de son film "This Train I ride"
➡ https://negatif.co/entretien/arno-bitschy
🇺🇸À l’occasion du Festival Premiers Plans d’Angers, focus sur le documentaire This Train I Ride d’Arno Bitschy. Aux États-Unis, il a suivi plusieurs femmes, des hobos, nomades, de générations différentes, ayant un point commun, une même passion : sauter dans un train clandestinement et traverser leur pays de ce même mouvement.
⛰ Au milieu de nulle part, le vacarme métallique d’un train de marchandises résonne. Les wagons avancent, se ressemblent et une jeune femme monte à bord et se cache entre deux conteneurs.
🚂 C’est donc un road movie documentaire qu’il a filmé seul sur la route, dans la tradition esthétique et politique du cinéma-direct ; où s’entrechoque les wagons mais aussi les réflexions les plus universelles sur la liberté, la solitude et l’indépendance.
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:01:30 — Des femmes qui prennent le pouvoir sur leur vie
00:07:12 — L'outil caméra : être à l'écouter, filmer petit à petit
00:12:28 — Le personnage planète de Christina
00:17:37 — L'outil caméra : un dispositif léger et des objectifs vintage
00:26:48 — Le montage comme lieu pour penser le film
00:36:50 — Se réconcilier avec l'être humain par les marges
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/p2s63CusQic

#36 Bertrand Mandico, paon-cinéaste, à propos d'"After Blue (Paradis Sale)"
💥 Entretien avec Bertrand Mandico, paon-cinéaste, à propos d'"After Blue (Paradis Sale)"
➡ https://negatif.co/entretien/bertrand-mandico
🧪 Bertrand Mandico nous ouvre les portes de son laboratoire cinématographique. Envisageant les moindres aspects de son film sous toutes les coutures, le cinéaste s’implique dans son ouvrage comme un artisan, de l’écriture du scénario jusqu’aux dernières retouches de couleur en passant par le cadre, la composition de la bande sonore et bien sûr le montage.
☢ After Blue (Paradis Sale) est un film à la croisée des genres : un western de science-fiction sur une nouvelle planète refuge de l’humanité, un terre lointaine et sauvage, dans un futur alternatif où les hommes ont disparu et où seules les femmes perdurent en petite communauté.
🎥 Bertrand Mandico en revendiquant le cinéma comme art subversif, un art à part entière à la dimension hypnotique voire comme un psychotrope, se tourne vers le spectateur et assume : « Un film est comme une rose, il doit sentir bon mais aussi avoir des épines ».
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:02:24 — Être paon-cinéaste : en mettre plein la vue et les oreilles
00:12:03 — « After Blue (Paradis Sale) » : cocktail de genres
00:21:57 — Le travail d'écriture / le personnage d'Elina Löwensohn
00:31:18 — À l'image, faire croire à un autre monde par les couleurs
00:42:02 — Décoration, lumière et cadre : transfigurer le plateau
00:47:06 — La pellicule comme rite d'alchimiste
00:59:46 — Envisager les films comme des psychotropes
01:04:10 — Un film fait pour le grand écran et la grande écoute
01:16:45 — Le travail du son par strates : économie restreinte et équilibre
01:23:30 — Musique et étalonnage : témoigner d'un état intérieur
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/auXyXEXBR2E

"Capitaines d'avril", entretien avec Maria de Medeiros, réalisatrice
🎙 Entretien avec Maria de Medeiros, réalisatrice de "Capitaines d'avril"
➡ https://negatif.co/entretien/maria-de-medeiros-capitaine-d-avril/
🎥 En 2000, l'actrice Maria de Medeiros passe derrière la caméra et signe son premier long-métrage, Capitaines d'avril. Vingt-deux ans plus tard, la réalisatrice portugaise présente son film au Festival international du film politique de Carcassonne. Présenté en 2000 dans la sélection Un Certain Regard du Festival de Cannes, Capitaines d'avril est au croisement des genres : film historique, film de guerre voire film d’aventure.
🔸 Maria de Medeiros retrace la Révolution des Œillets qui se déroula les 24 et 25 avril 1974 et renversa l'Estado Novo créé par Salazar et poursuivi par Marcelo Caetano. Ce film suit différents protagonistes comme le capitaine Salgueiro Maia (Stefano Accorsi) ou Manuel (Frédéric Pierrot).
💬 Nous avons discuté de la longue écriture de ce film engagé, du financement d'une co-production européenne ambitieuse et de l'importance de montrer ce film aujourd'hui à un nouveau public.
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:01:05 — Le film politique pour confronter le grand histoire et l’histoire intime
00:06:53 — Un scénario écrit à partir de recherches historiques
00:11:11 — Un tournage « épique » avec des blindés en centre-ville
00:16:04 — La Révolution des Œillets comme exemple de révolution démocratique
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/0P8cDBIu6k4

"Red Rocket", entretien avec Sean Baker & Simon Rex
🚀 Entretien croisé entre l'un des réalisateurs américains les plus singuliers de sa génération, Sean Baker, et l'acteur de son film Red Rocket, Simon Rex. qui joue le rôle de Mikey Saber.
➡ https://negatif.co/entretien/sean-baker-simon-rex-red-rocket/
🧨 C'est l'histoire d'une ex-star du prono qui revient auprès de sa femme, Lexi, dans la ville de Texas City. Anti-héros, vagabond, parasite, chômeur, menteur, manipulateur, Mikey tente de survivre sans argent et aux dépens des autres. Un jour, il rencontre une jeune serveuse dans un magasin de donut. C'est le coup de foudre, mais il ne change pas ses (mauvaises) habitudes...
💬 Nous avons évoqué avec Sean Baker et Simon Rex ce tournage à seulement dix personnes dans l'équipe, l'utilisation du 16mm anamorphique ou encore de l'héritage de John Cassavetes et de Bruno Dumont.
📅 Le film était en compétition de sélection officielle du Festival de Cannes 2021 et sort dans les salles françaises le 2 février 2022.
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/k1Z_w7eUXWw
![[DOCU] "Municipale" avec Thomas Paulot & Ferdinand Flame](https://d3t3ozftmdmh3i.cloudfront.net/production/podcast_uploaded_episode400/1242266/1242266-1643043654531-d31f80ffea099.jpg)
[DOCU] "Municipale" avec Thomas Paulot & Ferdinand Flame
🎙 Entretien avec Thomas Paulot & Ferdinand Flame à propos du documentaire "Municipale"
➡ https://negatif.co/entretien/municipale
🏙 À Revin, 5836 habitants, un événement va bouleverser la vie paisible des citoyens revinois : Laurent Papot et une équipe de film débarquent dans la ville alors que la campagne pour l’hôtel de ville démarre. Nous recevons Thomas Paulot, le réalisateur de ce film et l'un des co-auteurs de ce film; Ferdinand Flamme, qui a, avec Milan Alfonsi, participé au « scénario » puis « joué », en tout cas été présents devant la caméra de Thomas Paulot dans le film.
💬 Sur la forme, le film Municipale ressemble à s'y méprendre à un « documentaire » en cinéma direct. Pourtant, Laurent Papot, le protagoniste principal de cette histoire est un acteur de profession : il a été engagé - en sa qualité de comédien - pour se présenter à la magistrature de la ville. Sans programme, quasiment sans équipe, il est un anonyme parachuté sur le terrain sinueux d’une campagne politique municipale.
🧨 Cette aventure politique devient une véritable expérimentation formelle, testant de nouveaux territoires cinématographique. Les citoyens s'emparent du film et ce dernier devient un espace propre, tendant vers l'horizontalité tant dans la campagne réelle de Laurent Papot que dans sa restitution filmée. Une véritable utopie politique.
📅 Municipale a été présenté dans la sélection ACID Cannes 2021. Il sort en salles le 26 janvier 2021.
LES CHAPITRES
00:00:00— Introduction
00:01:47 — Comment participer à un campagne municipale... et faire un film ?
00:03:59 — Propulser un comédien au-delà du cinéma direct
00:11:27 — De la frontière floue entre documentaire et fiction
00:18:56 — Du scénario fantasmé à l'écriture du réel
00:28:24 — Construire une grammaire visuelle avec la caméra
00:39:02 — L'économie de production d'un documentaire
00:47:49 — Improvisation et « règle du jeu »
00:56:52 — Le montage entre narration et recueil de la parole
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/2sCfLgc61fE

#35 Laurent Geslin, réalisateur du film «Lynx» & photographe animalier
#35 Entretien avec Laurent Geslin, réalisateur du film Lynx, observateur du monde animal & photographe
➡ https://negatif.co/entretien/laurent-geslin
🐈 Photographe animalier, Laurent Geslin signe avec « Lynx » son premier long-métrage, film engagé consacré au lynx boréal.
📸 À l’affût ou en pilotant un drone, le cinéaste a suivi une famille dans les forêts du Jura où il habite. Un travail au long cours sur une dizaine d’années et un ancrage local — il habite à côté de la forêt des lynx qu’il observe — font de son film un objet unique. Tournant seul les images, il a construit un dispositif de tournage léger et mobile, se fondant dans le paysage qu’il scrute à la recherche du « plus beau félin du monde ».
Utilisant la panoplie des nouveaux outils de la vidéo numérique (boîtiers photo, drone, pièges-caméra...) et n'oubliant pas le travail du son, Laurent Geslin propose de décentrer notre regard et de célébrer la beauté du vivant en action.
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:03:03 — Passionné et observateur du monde animal depuis son enfance
00:08:46 — De l'observation à la création visuelle et à l'engagement
00:15:02 — Le lynx, plus beau félin du monde et graal de tout naturaliste
00:26:34 — Dépasser le documentaire par la narration et la dramaturgie du réel
00:36:28 — L'affût, un dispositif de filmage pour se soustraire au monde
00:43:17 — Être opérateur de son propre film & le travail avec un audionaturaliste
00:52:36 — Du piège vidéo au drone : les nouvelles techniques de prise de vue
01:06:12 — Penser le montage du film à deux...et continuer à filmer pendant ce temps
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/uUHbkgmYdG0

#34 Quentin Müller, reporter dans la péninsule arabique
🎙🇾🇪 Entretien avec Quentin Müller, reporter dans la péninsule arabique
➡ https://negatif.co/entretien/quentin-muller-reporter/
📒 Jeune journaliste autodidacte, spécialiste du Yémen, il s’inscrit dans la lignée des esprits créateurs du reportage, ceux qui, selon lui, « assemblent des mots pour raconter des histoires qui n’existaient pas ».
📸 Reporter pour la presse écrite, auteur d'un livre et d'une BD d'enquête et désormais photographe, Quentin Müller explore les différentes formes du reportage. Ses deux voyages au Yémen en 2021 lui ont permis de cartographier le pays dans toute sa complexité et sa multiplicité. De la ligne de front de Marib à l’île de Socotra au large, des marges du territoire aux points stratégiques, « passer du temps » est le meilleur moyen de raconter au plus près l’histoire d’un monde « qui manque de poésie et de temps parfois ».
❔ Comment accéder au « terrain » du reportage ? Par quels outils récolter la riche matière du réel ? Comment transformer ces traces et souvenirs en articles « anglés » vendus ensuite à des journaux ? La forme étant d’abord une question pratique, comprendre avec lui sa praxis nous permet d’entrevoir comment il « met un peu de lumière sur des gens qui sont dans l’ombre ».
Les chapitres
00:03:01 — « Journaliste », faire des rencontres et écrire ce que l’on a vu et entendu
00:13:20 — Le reportage comme éthique de travail sensible
00:22:12 — Yémen : raconter le pays tel qu’il est, dans toute sa complexité
00:33:07 — De Marib à Socotra, déchiffrer «les » guerres du Yémen
00:40:51 — Logistique du reportage : visa, terrain et fixeurs
00:51:11 — Photographier la « beauté de la guerre », un paradoxe ?
00:58:26 — Du carnet de notes à la longue durée : les outils indispensables du reporter
01:04:43 — Immersion à Socotra, l’île oubliée dont on ne revient jamais vraiment
01:16:41 — Petite économie du reportage : coûts, ventes et liberté
01:23:23 — Processus d’écriture & références littéraires
01:39:29 — Débuter comme autodidacte et garder son identité
01:52:05 — Du reportage comme création et champ d’action non limité
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/fvQxnCnaiME
![[DOCU] "La Panthère des neiges" : entretien avec Marie Amiguet, co-réalisatrice du film](https://d3t3ozftmdmh3i.cloudfront.net/production/podcast_uploaded_episode400/1242266/1242266-1639503432557-35051aae0e891.jpg)
[DOCU] "La Panthère des neiges" : entretien avec Marie Amiguet, co-réalisatrice du film
🗻❄ Avec La Panthère des neiges, la cinéaste animalière Marie Amiguet filme la rencontre entre le photographe Vincent Munier (qui co-signe le documentaire) et l’écrivain Sylvain Tesson dans les hauts plateaux du Tibet à la recherche d’un fantôme qui se camoufle avec sa fourrure tachetée. Tous deux sont de grands voyageurs, qui ont dédié leur vie à créer une œuvre à partir de ces voyages. L’un a son appareil photo et ses grandes optiques, l’autre a son petit carnet de notes et son stylo, et notre invitée, Marie Amiguet, a sa caméra et son micro.
📖 L'ouvrage éponyme de Sylvain Tesson, prix Renaudot 2019 et succès populaire, était aussi un récit d’apprentissage, celui d’un autre regard à porter sur ce qui nous entoure, le film de Marie Amiguet et Vincent Munier partage notamment cette ambition. Dans son livre comme dans le film, l'écrivain-voyageur évoque sa fascination pour les « clefs de lecture du monde », selon son expression, c’est-à-dire la manière dont Vincent Munier observe, anticipe, détecte, se met à la place des animaux, autrement dit comment il s’intègre à cet écosystème et s’émerveille à chaque instant, et communie avec le vivant. La Panthère des neiges, est donc à la fois un film animalier faisant le parti d'un regard désanthropisé sur le monde et un film sur la création artistique à partir du réel.
💬 Nous avons discuté avec Marie Amiguet des conditions de tournage extrêmes de cette expédition aux confins du monde sauvage, de l'amour comme forme d'engagement et de la difficulté d'accoucher au montage de ce film composite.
➡ https://negatif.co/entretien/marie-amiguet-la…there-des-neiges/

Arnaud Desplechin à propos du film "Tromperie"
💬 Nous avons discuté avec Arnaud Desplechin de l'impossible transcription cinématographique de ce livre intime, des rapports entre réel et (auto)fiction et de la subversivité d'un tel récit de nos jours.
📅 Sortie du film Tromperie en salles le 29 décembre 2021
➡ negatif.co/entretien/arnaud-desplechin-tromperie/

Celeste Cescutti à propos du film "Piccolo Corpo"
💬 Nous avons discuté avec Celeste Cescutti de ce film d'époque peu bavard ayant fait la part belle à son corps, à la dimension politique universelle et de son rapport à la mer ou à la beauté.
📅 Sortie en salles de Piccolo Corpo le 16 février 2022
➡ negatif.co/entretien/celeste-cescutti-piccolo-corpo/

Thor Klein et Philippe Tlokinski à propos du film "Les Aventures d'un mathématicien"
💬 Nous avons discuté avec Thor Klein et Philippe Tlokinski du travail d'adaptation de mémoires en un biopic, du personnage contrasté de Stan Ulam et de la responsabilité de nos sociétés dans l'usage de la science, de la bombe atomique à l'intelligence artificielle...
📅 Sortie en salles des Aventures d'un mathématicien le 1er décembre 2021
➡ negatif.co/entretien/thor-klein-philippe-tlokinski-les-aventures-dun-mathematicien/

Yvan & Ben Attal à propos du film "Les Choses Humaines"
🎞 Dans ce film, Alexandre, joué Ben Attal, est accusé de viol par la fille de son beau-père. Lui, étudiant brillant, bourgeois et arrogant, se retrouve embarqué dans le processus judiciaire de recherche de la vérité. Mila, jouée par Suzanne Jouannet, porte plainte le matin suivant la soirée passée avec Alexandre. Jeune femme modeste, moins âgée que celui qu'elle accuse, elle est aussi embarquée dans la machine judiciaire jusqu'au procès.
💬 Nous avons discuté avec Yvan et Ben Attal du travail d'adaptation autour de la question du point de vue, de la politique des personnages que le réalisateur doit défendre et des questions éthiques ou politiques que pose ce film pensé comme un divertissement.
➡ negatif.co/yvan-attal
![[DOCU] "Garages, des moteurs et des hommes" de Claire Simon](https://d3t3ozftmdmh3i.cloudfront.net/production/podcast_uploaded_episode400/1242266/1242266-1615557440359-a39dffd52cdc3.jpg)
[DOCU] "Garages, des moteurs et des hommes" de Claire Simon
📻 Garage, des moteurs et des hommes ce sont d'abord les aventures de Christophe et Romaric, un maître et son apprenti, dans le garage automobile d’un « joli village provençal », Claviers. Un petit monde dans lequel la cinéaste Claire Simon est entrée et qu'elle a observé avec sa caméra, percevant que le garage est l’un des derniers lieux du lien social à l’heure de la désertification des campagnes. La lutte que la cinéaste filme est une lutte contre la technique, contre la machine, contre la matière, mais c'est aussi un regard de femme sur un lieu masculin dans ses paroles et ses gestes, où les femmes passent seulement. À travers le regard de Claire Simon, le garage est saisi comme un espace politique aux multiples portes d'entrée.
💬 Nous avons discuté du garage comme nœud vital, lieu de désir et d'énergie ; de comment filmer les corps des hommes comme des machines — et inversement — et de la caméra, machine à amadouer pour la cinéaste...
Garage, des moteurs et des hommes est diffusé sur CanalRéel les 13 et 14 mars 2021. Il sera diffusé sur France 3 à l'été 2021.
Article complet ➡ https://negatif.co/claire-simon

#33 « Godard / Machines » avec Antoine de Baecque, historien & critique de cinéma
🎥 Entretien avec l'historien et critique Antoine de Baecque ➡️ https://negatif.co/entretien/antoine-de-baecque 🎞 À l’occasion de la parution de Godard / Machines » un ouvrage collectif aux éditions Yellow Now, discussion autour d’une question, la technique, ou plutôt d’un objet : la machine chez JLG.
🎬 Le riche ouvrage Godard / Machines couvre l’ensemble de la filmographie du cinéaste franco-suisse, ses soixante années de carrière et les « révolutions » techniques dont il a été contemporain : cinéma-direct, vidéo, télévision, numérique, mais aussi l’âme et l’époque de la deuxième révolution industrielle. Comment Jean-Luc Godard s’empare-t-il de la technique, des techniques, entre cinéma et machines, machines et cinéma ?
Les chapitres
00:02:22 — Étudier les formes cinématographiques de l'histoire, entre enquête et critique
00:14:21 — Accompagner JLG comme critique aux Cahiers dans les années 1980/90
00:20:53 — Écrire la biographie de Godard, un travail d'historien et de critique
00:30:07 — Le livre Godard / Machines : un éventail du rapport du cinéaste à la technique
00:40:20 — Le « Studio Godard » : entreprise artisanale pour dominer la machine
00:50:55 — Le fantasme De Vinci, entre pionnier de la vidéo et proximité avec les inventeurs
01:07:36 — Enregistrer l'invention de la musique, entre culture musicale et précision sonore
01:14:11 — Le Live d'image ou le spectateur au cœur d'une symphonie sonore
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/yiee1HzQ6bY

#32 Eduardo Williams, fabricant de films
🎥 Entretien avec jeune cinéaste argentin Eduardo Williams ➡️ https://negatif.co/entretien/eduardo-williams
🎞 Il a filmé dans son premier long-métrage The Human Surge trois personnages en Argentine, au Mozambique et aux Philippines qui sont autant les petits pixels d’un écran de smartphone que les fourmis d’un terrier.
🎬 Eduardo Williams voit son rôle de « réalisateur » comme l’organisateur et non comme le chef. Il se pose toujours la question : « Où doit être le chef ? » afin de laisser de la place aux autres, comédiens ou équipe technique afin qu’ils expriment le maximum de leur créativité. Ancien étudiant au Fresnoy, il est aussi amateur de nouvelles technologies et explore leurs potentialités : une petite caméra embarquée à un ballon dans J’ai oublié en 2014 puis une caméra 360° miniature dans Parsi en 2018.
Les chapitres
00:01:56 — Être réalisateur c’est se demander « Où doit être le chef ? »
00:07:13 — The Human Surge, épopée tripartite faite de connexions entre pays
00:17:58 — Donner de l’espace aux autres dans le processus de création
00:28:48 — Trois caméras, trois textures d’images, trois pays
00:43:47 — De l’impossibilité de comprendre les fourmis
00:53:50 — « Mon grand-père a prédit que j’allais être réalisateur »
01:09:24 — Découvrir de nouveaux pays et leurs jeunesses
01:18:54 — Parsi, utilisation avant-gardiste de la caméra 360°
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/RSD55C0fP6Q

#31 Renato Berta, cinematografo
🎥 Entretien avec le directeur de la photographie Renato Berta, 50 ans de carrière et 100 films au compteur ➡️ https://negatif.co/entretien/renato-berta
🎞 Ayant signé l’image de plus d’une centaine de long-métrages de fiction, Renato Berta a récemment collaboré avec Philippe Garrel sur le film Le sel des larmes. Issus de la même génération, ils ont le goût commun de la pellicule 35mm "Double X" qui reste le support de l’image noir & blanc dont il est spécialiste.
🎬 Son oeil affuté par la connaissance de milliers de films et l’expérience de dizaines d’années sur les plateaux à travailler le cadre et la lumière, Renato Berta revendique que chaque film soit un « prototype » à travers lequel il continue à apprendre, se perfectionner et trouver l’image juste pour le film.
Les chapitres
00:02:12 — Directeur de la photographie, un métier de collaboration au service de l'image
00:08:28 — La rencontre avec Philippe Garrel de L'ombre des femmes au Sel des larmes
00:15:26 — La préparation d'un film ou la mise en place d'une philosophie
00:22:57 — Le travail avec un cadreur : concentration maximale
00:25:25 — Le choix fort de la pellicule 35mm plutôt que le numérique
00:35:55 — Questions de lumière : cellule, contraste et sources
00:50:07 — L'étalonnage d'un 35mm scanné : jusqu'où intervenir ?
00:56:51 — Une formation en Italie dans les années 1960
01:03:55 — Comment se créer sa propre cinéphilie en 2020 ?
01:12:15 — « Chaque film est un prototype » dont il faut trouver sa propre cohérence
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/dbuEX4rrJeY
![[FILM] "Peaux de vache", entretien avec Patricia Mazuy & Jean-François Stévenin](https://d3t3ozftmdmh3i.cloudfront.net/production/podcast_uploaded_episode400/1242266/1242266-1602432228604-b9b6d9008ba9d.jpg)
[FILM] "Peaux de vache", entretien avec Patricia Mazuy & Jean-François Stévenin
🎧 En 1989, Patricia Mazuy réalise son premier long-métrage, « Peaux de Vache » avec Jean-François Stévenin. Trente ans plus tard, la cinéaste et l'acteur se remémorent la fabrication de ce film à l'occasion de sa projection en version restaurée au FID Marseille 2020.
💬 Comment écrit-on un premier film ? Qu'est-ce qui a motivé Jean-François Stévenin à rejoindre l'aventure d'un tournage incertain ? Pourquoi Raoul Coutard n'a-t-il pas signé l'image du film au générique ?
➡️ https://negatif.co/patricia-mazuy
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
YouTube # https://youtu.be/Rc6eA3vdvFg
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
![[DOCU] "C'est Paris aussi" de Lech Kowalski](https://d3t3ozftmdmh3i.cloudfront.net/production/podcast_uploaded_episode400/1242266/1242266-1596906598213-64fdd600917d1.jpg)
[DOCU] "C'est Paris aussi" de Lech Kowalski
📻 Après On va tout péter — dont nous avions parlé avec les GM&S l’année dernière — Lech Kowalski revient avec un nouveau documentaire tourné en France : C’est Paris aussi. Tourné dans les quartiers périphériques de la capitale, ce film met en scène Ken, un « Native American » que le cinéaste a rencontré aux États-Unis. Ils marchent ensemble des heures dans le Paris touristique avant d’en découvrir la face cachée, à la frontière du périphérique, du tramway et de la petite ceinture où sont installés des bidonvilles : Lech Kowalski rencontre des réfugiés afghans ou un boxeur avec lequel Ken danse, puis ils partent à sa recherche, et continuent leur quête. La Zone — territoire en marge fait de friches urbaines, de misère, de non-droit et de liberté — est explorée dans ce qu’elle a de plus cruelle et d’humaine.
💬 Nous avons discuté de sa caméra comme « outil magique », de comment capter les épiphanies qui s’offrent à lui et de son prochain projet né du confinement. Un documentaire sur la liberté et la rébellion dans un rayon de 1km…
Article complet ➡ https://negatif.co/lech-kowalski

#30 Jean-Charles Hue, artiste-cinéaste
🎥 Entretien avec l'artiste-cinéaste Jean-Charles Hue, à propos de son film « Tijuana Bible » - en salles ce mercredi 29 juillet ➡️ https://negatif.co/jean-charles hue
🔫 Après Mange tes morts et La BM du Seigneur en 2011 et 2014, deux films avec la communauté des Yéniches en France ; Jean-Charles Hue revient au Mexique, dans la ville de Tijuana — cité frontalière, au bord du désert et de l’Océan. Fin documentariste de « TJ » depuis 15 ans, le cinéaste entrelace réel et fiction, moyens professionnels et un danger bien présent.
🎬 Tijuana Bible se déroule dans les bas-fonds de la ville où l’on suit deux personnages en quête d’un soldat américain disparu, lui aussi, à Tijuana. Entre narcotrafiquants et junkies, prostituées et déportés, gringos et white trash… Jean-Charles Hue filme le cœur de cette ville ; sa violence, sa liberté et peut-être, sa féerie.
Les chapitres
00:01:51 — Être artiste-cinéaste, comme une case vide dans la société
00:07:00 — La ville de Tijuana au Mexique : entre animalité, sacré, violence et rapport à la mort
00:16:34 — « TJ », une cour de miracles « magnifique et dur » à laquelle il faut croire
00:28:52 — Tijuana Bible : tension entre le réel et la fiction, le documentaire et les acteurs
00:38:56 — De la survie à « TJ » par la rencontre humaine avec la caméra
00:44:57 — Petits et grands miracles d'un tournage impossible à Tijuana
00:59:51 — L'âme du film ne se crée pas par la technique
01:07:45 — Voir le cinéma au regard de l'intensité du tournage ?
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/YFqt-0H9oZw

#29 Yann Dedet, monteur & écrivain
🎥 Entretien avec le monteur et écrivain Yann Dedet ➡️ https://negatif.co/yann-dedet
🎬 50 ans de carrière au poste de monteur et plus de 100 films. Yann Dedet voit dans la fonction de monteur la possibilité de « remettre en scène », comme il a eu l’occasion de le faire avec certains des plus grands réalisateurs français : citons François Truffaut, Maurice Pialat ou Philippe Garrel.
🎞 Yann Dedet se définit avant tout comme un artisan et non un artiste. Il revendique et définit son travail manuel en ces termes : « construction, structure, rythme et préservation du secret ». Un mélange entre « logique et poétique » dans sa pratique.
Les chapitres
00:01:50 — Le monteur, un « artisan à désirs artistiques » entre logique et poétique
00:04:22 — Le spectateur zéro ou la possible pensée de reprendre à zéro le film
00:16:58 — Être stagiaire en laboratoire : la magie de la pellicule
00:29:30 — Premiers pas dans le cinéma : stagiaire puis assistant monteur
00:36:53 — Avec Truffaut, le monteur peut « remettre en scène »
00:46:49 — Le plan et le cadre, matières communes avec les directeurs photo
00:53:57 — Un goût des films marginaux pour irriguer sa pratique du montage
00:59:47 — Un chemin commun avec Garrel : du classique au moderne ?
01:08:33 — Le regret de la pellicule face au paradigme numérique
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/AXze--Tj0wE
![[DOCU] "Carnets 88", un film de Sylvain Yonnet](https://d3t3ozftmdmh3i.cloudfront.net/production/podcast_uploaded_episode400/1242266/1242266-1593711760166-51901121d1f88.jpg)
[DOCU] "Carnets 88", un film de Sylvain Yonnet
📻 Sylvain Yonnet a réalisé en 2016 et 2017 Carnets 88, un documentaire de presque 2 heures qui tisse le portrait d’un youtubeur nationaliste, trentenaire presque normal d’apparence, Daniel Conversano — et plus globalement des réseaux néofascistes en France et en Europe. C’est un objet inédit puisque tourner un film dans ces milieux est exceptionnel, et tourner avec un accès aussi large que ce qu'il a pu avoir est encore plus rare. Ancien ami de Daniel, le réalisateur a eu accès à un espace intime — ses archives vidéos, son quotidien — mais aussi de longs entretiens qui sont la matière première du film : documenter une pensée radicale, violente, raciste et antisémite
💬 Nous avons discuté du rapport particulier du filmeur à son sujet, de la possibilité de faire un film anti-fasciste et analytique ou encore des difficultés de financer et montrer au public un tel objet filmique.
Article complet ➡ https://negatif.co/carnets-88

#28 Jean-François Laguionie, dessinateur, raconteur d'histoires & navigateur imaginaire
🎥 Entretien avec le grand cinéaste d'animation Jean-François Laguionie ➡️ https://negatif.co/jean-francois-laguionie
🎬 Jean-François Laguionie défend les films d’animation comme étant du cinéma à part entière, au même titre que la fiction ou le documentaire. Récompensé d'une Palme d'or du court-métrage en 1978 pour "La Traversée de l'Atlantique à la rame", ses films les plus marquants sont "Gwen, le livre de sable", "Le Château des singes", "Le Tableau" ou encore "Louise en hiver".
🎞 Son dernier film, "Le Voyage du Prince", est un conte philosophique dans un monde de singes utilisant les dernières technologies d’animation entre 2D et 3D. Le cinéaste nous raconte le processus de création si particulier de l’animation, de son « animatique sauvage » jusqu’aux dernières retouches du son en passant par la recherche — difficile — de financement…
Les chapitres
00:02:22 — Faire du cinéma d’animation comme un navigateur imaginaire
00:07:56 — Le Voyage du Prince, récit d’une création : du croquis à l’animatique sauvage
00:22:00 — Le Voyage du Prince (2) : le travail en équipe réduite, du dessin à la musique
00:35:41 — Le Voyage du Prince (3) : de la supervision de la réalisation jusqu’aux finitions
00:44:32 — Un parcours entre cinéphilie classique et premiers films « anti-Disneyéens »
00:55:32 — Du court au long-métrage : expérimentations formelles, solitaires plus collectives
01:09:23 — La question du cadre et de la lumière en animation
01:15:40 — Bruitage, musique et son : la place du réel en animation
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/ETNpMqV_k7c

#27 Claude Schmitz, aventurier & créateur d'objets atypiques
![[THÉÂTRE] Denis Lavant, acteur dans « La dernière bande » de Samuel Beckett](https://d3t3ozftmdmh3i.cloudfront.net/production/podcast_uploaded_episode400/1242266/1242266-1588449931019-35bb05300b80d.jpg)
[THÉÂTRE] Denis Lavant, acteur dans « La dernière bande » de Samuel Beckett
🎧 Entretien inédit avec l'acteur Denis Lavant, à propos de Beckett et du théâtre... ➡️ https://negatif.co/denis-lavant
🎭 Alors que les théâtres sont fermés et que Festival d'Avignon 2020 n'aura pas lieu, replongeons nous dans le dernier grand rôle de Denis Lavant au théâtre, dans la pièce« La dernière bande » de Samuel Beckett, mise en scène par Jacques Osinski à Avignon l'été dernier.
💬 Acteur saltimbanque, Denis Lavant interprète Krapp, d’un vieux monsieur qui réécoute sa voix parlant de son passé, enregistrée et rangée dans une boîte qu’il sort à chaque anniversaire... Comment interpréter ce personnage ? Qu'est-ce que le théâtre de Beckett ? Que représente un festival de théâtre pour un comédien ?
Retranscription écrite ➡️ https://negatif.co/denis-lavant
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
YouTube # https://youtu.be/bny_drsy-f8
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ

#26 F.J. Ossang, écrivain, chanteur, poète, cinéaste & irrégulier professionnel
🎥 Entretien avec l'écrivain, chanteur, poète, cinéaste F.J. Ossang, figure unique du cinéma français, « existentiellement punk » ➡️ https://negatif.co/fj-ossang
🎬 CINÉMA — Des films avant-gardistes, portés par l'idée de liberté, entre l’insurrection, la science-fiction, le film noir et l’aventure. Des films en noir et blanc, parfois en couleur, mais toujours en pellicule argentique : "L'Affaire des Divisions Morituri" , "Le Trésor des Îles Chiennes", "Docteur Chance", "Dharma Guns", "9 Doigts" — dont F.J. Ossang a écrit seul tous les scénarios.
🎶 MUSIQUE — Membre fondateur des groupes De la Destruction Pure et MKB (Messageros Killers Boys), il a écrit pour eux des textes et chanté, puis utilisé la musique dans ses films. Qu’est-ce que le punk pour lui ? La liberté, le danger, la poésie. Pour F.J. Ossang être punk est un acte insurrectionnel.
📖 LITTÉRATURE — La poésie d'abord, qu'il a commencé à écrire jeune, puis des journaux, romains, pamphlets, manifestes, essais... Nous discutons de son recueil de poèmes "Venezia Central" — dont il nous lit un extrait — et de son texte "Mercure Insolent" questionnant le medium cinématographique....
💬 Les chapitres
00:03:09 — Être « irrégulier professionnel » : en courant alternatif entre écriture, musique et cinéma
00:05:24 — 9 doigts, genèse d'un film noir, film d'aventure, film gothique à la « densité magnétique »
00:12:56 — Une aventure de tournage où il a fallu « varier l'attaque du monde par les acteurs »
00:22:00 — Le cinéma entre acte de cadrer un plan et recherche de la lumière
00:34:27 — Le montage comme « grand épreuve » pour revisiter le film...
00:46:13 — Itinéraire d'un cinéaste : les débuts à l'IDHEC « no future »
00:54:01— La poésie comme « découvertes de mondes »
01:04:20 — MKB : la musique entre le punk anglais et la Fraction Armée Rouge
01:22:51 — « Utilisez la jeunesse avec le plus d'intensité »
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/aw6tLoVsf0o

#25 Juliette Welfling, monteuse de films
🎥 Entretien avec la monteuse de films Juliette Welfling ➡️ https://negatif.co/juliette-welfling
🎬 5 César du meilleur montage et 1 Palme d'Or : Juliette Welfling est l'une des monteuses les plus talentueuses de sa génération. Fidèle collaboratrice du réalisateur français Jacques Audiard, elle a notamment monté avec lui "Dheepan", "Un prophète" et "Les Frères Sisters". Pour elle dans le montage tout est possible : « Il faut être libre ».
🎞 Elle a travaillé avec d’autres grands réalisateurs de plusieurs nationalités : les français Eric Lartigau, Albert Dupontel et Michel Gondry ("La Sciences des rêves" en 2006) ; le chinois Lou Ye ("Love and Bruises") en 2011 ; l’iranien Asghar Farhadi ("Le Passé" en 2014) ou encore les américains Julian Schnabel ("Le Scaphandre et le Papillon" en 2007) et Gary Ross ("Hunger Games" en 2012 et "Ocean’s 8" en 2018)
💬 Les chapitres
00:02:11 — Être monteuse c’est avant tout conseiller sur la façon de raconter le mieux possible l’histoire
00:04:27 — Les Frères Sisters, récit de la fabrication du film du point de vue de la monteuse
00:16:34 — Un travail collectif avec un assistant-monteur, la scripte, le monteur son et le mixeur son
00:28:09 — Le choix de la musique et les relations avec le compositeur de la bande-originale
00:37:09 — « Devenir monteuse en faisant » : un apprentissage au moment de la transition argentique/pellicule
00:50:16 — La rencontre et la collaboration avec Jacques Audiard : « Dépasser le scénario »
01:00:01 — Le travail à Hollywood avec Gary Ross : l’exemple d’Hunger Games
01:14:18 — Dans le montage tout est possible : « Il faut être libre »
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/KlLutYoR8LI

#24 David Faroult, enseignant-chercheur à propos de "Godard, inventions d'un cinéma politique"
🎥 Exploration du cinéma politique et maoïste de Jean-Luc Godard entre 1967 et 1975 avec David Faroult, enseignant-chercheur et auteur du livre « Godard, inventions d’un cinéma politique » https://negatif.co/entretien/juan-branco/ ➡️ https://negatif.co/david-faroult
🎬 Un livre consacré avant tout aux films, autant de tentatives au sein de « laboratoires d’un cinéma politique révolutionnaire ». De nombreux films parmi lesquels "Week-end", "La Chinoise," "Tout va bien", "One+One", "Vent d’Est", "Luttes en Italie", "Pravda". ou encore les films-tracts. Réalisés le plus souvent pour la télévision et avec Jean-Pierre Gorin au sein du groupe Dziga Vertov, ils ont été peu vus et pourtant ils permettent de mieux comprendre tout ce que fera Godard jusqu’à aujourd’hui — autrement dit la majorité de sa filmographie.
💬 Les chapitres
00:02:14 — Comment travailler sur les films en tant qu’enseignant-chercheur en cinéma ?
00:05:56 — Travailler sur la période maoïste de Jean-Luc Godard : d’une approche intérieure à une approche historicisée
00:15:33 — L’année 1967 : vers un cinéma politique ? La Chinoise, Week-end et Loin du Vietnam
00:26:43 — L’implication de Godard dans les événements de mai 68
00:33:15 — One+One, film sur la création et la destruction, la musique et la politique…
00:44:36 — Godard+Gorin : la genèse du groupe Dziga Vertov
00:52:27 — Vent d’Est, manifeste et programme de travail pour le groupe Dziga Vertov ?
01:02:00 — Tout va bien ou le cinéma pour analyser les contradictions de la petite bourgeoisie
01:11:01 — Ici et ailleurs, un film autocritique & la fin du groupe Dziga Vertov
01:22:59 — Étudier la période maoïste pour mieux comprendre les films de JLG aujourd’hui
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/CfvzKrjwVJY

#23 Macha Méril, actrice & écrivaine
![[DOCU] "La Cravate", entretien avec le réalisateur Mathias Thery](https://d3t3ozftmdmh3i.cloudfront.net/production/podcast_uploaded_episode400/1242266/1242266-1593636269198-14ae125b6dbfc.jpg)
[DOCU] "La Cravate", entretien avec le réalisateur Mathias Thery
📻 Mathias Thery est le co-réalisateur, avec Etienne Chaillou, du film La Cravate, sorti en salles le 5 février 2020. Ils y racontent l’histoire de Bastien Reignier, 20 ans, militant du Front National à Amiens lors de la campagne présidentielle de 2017. Bien vu des cadres du parti, il rêve d’ascension, participe à la création de la chaîne YouTube de Florian Philippot et continue à militer pour Marine Le Pen sur le terrain. Un double portrait, celui du Front National et de ce jeune, Bastien, au passé trouble que l’on explore pas à pas avec lui…
💬 Nous avons discuté de ce dispositif inédit pour un documentaire politique, de la manière de capter la vie politique par le bas et des influences littéraires ou plastiques de ce documentaire.
Article complet ➡ https://negatif.co/mathias-thery

#22 Fabrice Aragno, cinéaste, inventeur, Géo Trouvetou & Gaston Lagaffe
🎥 🌈 Entretien filmé (!) avec l'opérateur et monteur de Jean-Luc Godard depuis quinze ans ; et réalisateur d'avant-garde Fabrice Aragno ➡️ https://negatif.co/fabrice-aragno
EN VIDÉO 📹 https://youtu.be/Pyes4p8mlKU
🎬 En octobre dernier au théâtre Nanterre-Amandiers : "Le Livre d’image" de Jean-Luc Godard est « accueilli » pour la première fois en France dans un dispositif inédit, supervisé par Nicole Brenez, Philippe Quesne et Fabrice Aragno. Il revient avec nous sur ce "parcours Livre d’image" et les coulisses de la fabrication du film, "Palme d'Or Spéciale" à Cannes en 2018.
📖 "Le Livre d'image" sera projeté à la La Cinémathèque française le 1er mars 2020 dans la rétrospective Godard — et peut-être en sa présence... À cette occasion, NÉGATIF consacre une série trois grands entretiens à trois périodes de la vie de JLG.
🎞 « Les mots on s’y accroche et il n’y a plus d’image ». Pour Fabrice Aragno, le cinéma est justement le moyen de s’exprimer autrement que par les mots : le langage passe aussi par les mains. Au début des années 2000 il rencontre Jean-Luc Godard. Avec lui il travaille sur "Film Socialisme" puis "Adieu au Langage". Entre expérimentations formelles et renouvellement du langage cinématographique, nous avons discuté du pouvoir du cinéma, de sa mort et de son avenir...
💬 Les chapitres
00:02:00 — Le cinéma comme moyen d'expression par les mains
00:06:32 — « Ce n'est pas ce qui est à l'image qui est intéresse, c'est ce qu'on y projette »
00:12:00 — Le parcours Livre d'image au théâtre des Amandiers : faire exister le film autrement
00:19:36 — La projection algorithmique de Suite Lacustre, machine cybernético-cinématographique
00:24:23 — La création du Livre d'image de JLG : dispositif 7.1, Cannes et les théâtres
00:39:59 — Contre les fétiches : une rencontre humaine avec Jean-Luc Godard
00:53:18— Un travail à plusieurs mains pour fabriquer Le Livre d'image
01:02:55 — Questions techniques et politiques : caméras numériques, pixels et remakes de Daesh
01:16:84 — La vie d'un réalisateur-producteur : filmer au quotidien et trouver de l'argent
01:35:02 — « Pose toi pas trop de questions »
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/Pyes4p8mlKU

#21 Claire Mathon, directrice de la photographie
![[DOCU] "Funérailles d'État", entretien avec le réalisateur Sergei Loznitsa](https://d3t3ozftmdmh3i.cloudfront.net/production/podcast_uploaded_episode400/1242266/1242266-1580588564686-541d563840c71.jpg)
[DOCU] "Funérailles d'État", entretien avec le réalisateur Sergei Loznitsa
Entretien inédit à propos du film "Funérailles d'État"⭐ Né en URSS, mathématicien diplômé en Ukraine puis à l'école de cinéma VGIK de Moscou, Sergei Loznitsa est un réalisateur au cinéma engagé politiquement tant en fiction qu'en documentaire. Son dernier film, Funérailles d'État, est un remontage d'images d'actualité tournée lors des trois jours qui ont suivi la mort de Staline en 1953. D'interminables processions à travers l'empire et des discours louant le Camarade défunt composent ce film inédit. Pour Sergei Loznitsa, son travail de cinéaste avec Funérailles d'État est la description d'un événement historique comme les Égyptiens peignaient dans les pyramides.
Article complet ➡ https://negatif.co/entre…/sergei-loznitsa-funerailles-d-etat
Nous avons discuté du détournement de la propagande par le remontage d'images, de la restauration d'archives pour faire croire qu'elles pourrait être contemporaines possibilités de montage sonore numérique dans le documentaire d'archives ou encore de la manière de comprendre un système totalitaire, hier comme aujourd'hui.
Entretien réalisé à l'occasion de la rétrospective Sergei Loznitsa au Centre Pompidou du 8 janvier au 8 mars 2020 ➡ https://www.centrepompidou.fr/cpv/agenda/event.action…

#20 Marie Losier, créatrice sans label & compositrice de films
🎥🎈🎉 Entretien avec Marie Losier, créatrice sans label & compositrice de films ! Avec sa caméra 16mm elle réalise des portraits originaux et vivants, oniriques et organiques, résolument avant-gardistes ➡️ https://negatif.co/marie-losier
🎬 Son cinéma a débuté à New York, aux Etats-Unis, au début des années 2000. Là-bas, puis au Portugal ou au Mexique elle a réalisé des portraits filmés d’artistes : musiciens, plasticiens, dramaturges, catcheurs et bien sûr des cinéastes. Les frères Kuchar, le couple Genesis et Lady Jaye, Peaches, Alan Vega, Chong Gan Byun, Guy Maddin, Richard Foreman, les soeurs Moreno, Cassandro ou encore Felix Kubin...
🎞 Marie Losier derrière sa caméra Bolex, et eux devant : un style unique, entre documentaire et expérimental ; un univers libre, drôle, viscéral, joyeux, flamboyant, coloré, artisanal, fruit de l’underground dont nous avons essayé de percer les ressorts avec elle.
💬 Les chapitres
00:02:33 — Trouver une liberté à travers le désir de créer et la lumière à la rencontre des autres
00:09:28 — Felix in Wonderland, portrait d'un compositeur de musique électronique
00:24:38 — Composer un film comme on compose de la musique : rythme, montage et orchestration
00:31:49 — Le cinéma expérimental, une éthique de vie apprise avec Jonas Mekas à New-York
00:39:51 — Un parcours guidé par la cinéphilie de Paris à New-York
00:47:42 — Du théâtre expérimental de Richard Foreman à la programmation pour l'Alliance Française de NY
01:04:12 — Le retour en Europe : vivre de son travail et rester au contact des gens
01:14:09 — De l'argentique au numérique : la perte de la magie de la projection ?
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/ZogcdGWPICs

#19 Cyrille Hubert, assistant opérateur
🎥 Entretien avec Cyrille Hubert, assistant opérateur. Technicien et "petite main" des tournages, il est au cœur de la performance des plans ➡️ https://negatif.co/cyrille-hubert
🎞 Assistant opérateur, un métier dans l'ombre du directeur de la photographie, dont il est le bras droit, et qui le conduit à être une des chevilles ouvrières au cœur du tournage. Diplômé de l'ENS Louis-Lumière en 2013, Cyrille Hubert a travaillé avec de nombreux jeunes chefs opérateurs sortis d'école au début de la décennie : Émilie Noblet, Noé Bach, Paul Guilhaume ou encore Jonathan Ricquebourg.
🎬 Il a travaillé sur certains des (premiers) films français remarqués en festivals : "Jeune femme" de Léonor Seraille — Caméra d'Or à Cannes en 2017, "Ava" de Léa Mysius, "Mange tes morts" de Jean-Charles Hue, "Les Enfants d'Isadora" de Damien Manivel, "Gorge Cœur Ventre" de Maud Alpi, "Les héros ne meurent jamais" d'Aude-Léa Rapin, "L'Angle Mort" de Patrick Mario Bernard et Pierre Trevidic ou plus récemment deux épisodes du "Bureau des Légendes" réalisés par Jacques Audiard !
💬 Les chapitres
00:01:05 — Au cœur du tournage, le rôle clé du premier assistant caméra
00:05:02 — La préparation et le tournage du film L'Angle Mort avec le directeur photo Jonathan Ricquebourg
00:15:44 — Se former, choisir et tester le matériel caméra
00:22:26 — Praxis de la mise au point par l'opérateur caméra
00:37:18 — Un parcours classique à l'école Louis-Lumière... au moment de la révolution numérique
00:50:53 — « Faire sa génération de cinéma » et le cercle vertueux de l'intermittence
00:59:29 — La relation fidèle et complice avec le jeune chef opérateur Paul Guilhaume
01:10:08 — Au premier plan du tournage, être fasciné par les actrices et les acteurs
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/FO02ScdQn6U

#18 The Quay Brothers, magiciens & sorciers du cinéma searching for the marvellous
👨🏻🤝👨🏻 Entretien avec les Frères Quay pour qui le cinéma est un monde enchanté dont ils sont les magiciens ou les sorciers. Cherchant l'émerveillement avec l'animation de marionnettes et leur univers musical, ils nous racontent leur parcours artistique fait d'expérimentations ➡️ https://negatif.co/quay-brothers
🎬 Maîtres de l'animation en stop-motion de marionnettes depuis les années 1970, les Frères Quay se définissent comme des artisans et de modestes conteurs. Travaillant sans relâche dans leur studio de cinéma à Londres — un laboratoire expérimental selon eux — ils ont réalisé une trentaine de courts-métrages d'animation et deux long-métrages avec des acteurs de chair humaine. Un cinéma avant-gardiste, résolument artisanal, ayant créé un modèle économique original afin de défendre sa cohérence depuis leurs débuts.
🔍 Les chapitres
00:02:27 — Un duo de cinéastes travaillant dans un studio artisanal, laboratoire d'expérimentations
00:07:52 — Institute Benjamenta, premier long-métrage et conte de fée avec des acteurs réels
00:11:52 — La musique comme condition première du processus de création
00:15:56 — La caméra comme marionnette à manipuler et le travail collectif du long-métrage
00:25:39 — Un parcours de cinéphiles dans les années 50 puis d'écoles d'art entre Philadelphie et Londres
00:44:26 — Les commandes de publicités, travail créatif sous contrainte
00:50:55 — Les collaborations avec des musiciens sur des clips
00:59:21 — Continuer à créer en réinvestissant la pellicule
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/1YzBEuq8b9g

#17 Juan Branco, penseur, sur le cinéma : Joker, Daesh et les Gilets Jaunes
🎥✊🏻 Entretien avec l'avocat, journaliste et penseur Juan Branco autour de la question : Les images peuvent-elles encore être révolutionnaires ? ➡️ https://negatif.co/juan-branco
🎬 Nous dérivons de notre format habituel consacré aux créateurs pour une nouvelle série d’entretiens avec des explorateurs et penseurs de l’image et du son. Juan Branco se définit avant tout comme un penseur qui intervient dans l'espace public afin d'aider à l'émancipation des tutelles politiques, sociales et intellectuelles. Connu pour ses essais politiques contre Emmanuel Macron et sou soutien à Wikileaks ainsi qu'aux Gilets Jaunes, il est aussi l'un de ceux qui réfléchissent aux images dans le monde contemporain.
🔍 Les chapitres
00:02:44 — L'élaboration d'une pensée émancipatrice et le rapport d'esthétisation au monde
00:04:22 — Le film Joker, ode aux luttes insurrectionnelles et renversement symbolique au cœur d'Hollywood
00:08:57 — Joker et la mise à mort de la société du spectacle et un nouveau rapport à l'image, au cinéma et au politique
00:24:35 — Les révoltes actuelles dans le monde et la puissance transformatrice du cinéma en question
00:33:16 — Les Gilets Jaunes ont eu des monteurs-auteurs de films militants créant un angle et une pensée
00:46:56 — Les images létales : des films de vacances de Daesh aux live Facebook de terroristes d'extrême-droite
00:56:18 — De l'incapacité à comprendre le mouvement des Gilets Jaunes...et à le filmer ?
01:11:19 — Peut-on encore faire des images révolutionnaires ?
Abonnez-vous et écoutez l'épisode sur les plateformes ⬇️
Audio # http://anchor.fm/negatif
iTunes # https://apple.co/2Fiv8rJ
Spotify # https://spoti.fi/2M54naQ
YouTube # https://youtu.be/udf5Pg3ktxs
![[ARRAS 10/10] Entretien avec Robert Budina & Arben Bajraktaraj à propos d'A Shelter Among The Clouds](https://d3t3ozftmdmh3i.cloudfront.net/production/podcast_uploaded_episode400/1242266/1242266-1575213879353-8b8337e504739.jpg)
[ARRAS 10/10] Entretien avec Robert Budina & Arben Bajraktaraj à propos d'A Shelter Among The Clouds
🎥 Arras Film Festival ➡ https://negatif.co/robert-budina
🐐 Réalisateur albanais, Robert Budina signe un long-métrage se déroulant dans de paisibles montagnes où va pourtant naître un conflit. Besnik, joué par Arben Baraktaraj, est un berger musulman vivant dans un village avec une double communauté musulmane et chrétienne. Mais après une découverte de Besnik, la mosquée apparaît comme étant une ancienne église...
💬 Nous avons discuté de cette histoire écrite en réaction aux attentats de janvier 2015 en France, du pouvoir lumineux de la montagne et de la communion possible avec les chèvres.