Oïkos

« Nous manquons, aujourd’hui en Europe, d’un projet écologiste capable de résister aux politique d’étouffement, dans un monde de plus un plus irrespirable. »

C’est le constat de mon invitée du jour, et de combien d’autres avec elle. Fatima Ouassak est une militante infatigable, qui se bat avec une force constante pour l’égale dignité humaine. Début 2023, elle publie un essai aux éditions La Découverte, qui propose (ce qui est rare, dans les rangs écolo), ce projet qu’elle appelle de ses voeux. Cet essai s’appelle « Pour une écologie pirate », avec pour sous-titre : « et nous serons libre ». 

La voix de Fatima Ouassak est une voix sans cesse attaquée. Parce qu’avec son projet, elle tient une position ô combien nécessaire et pourtant difficile : celle de dire qu’il existe plusieurs écologies, plusieurs projets politiques derrière elles, et qu’il est temps, et peut-être même déjà presque trop tard, de choisir un camp. Personne n’aime ça, et pourtant : l’extrême-droite rampe et menace de façon physique et extrêmement violente, l’écologie « mainstream » s’embourgeoise et laisse derrière elle les habitants des quartiers populaires, déçus de la mollesse (si ce n'est pire) de la plupart de ses représentants médiatiques sur des questions qui les concernent directement. Alors que les bombes qui pleuvent sur Gaza nous rappellent combien fermer les yeux est inacceptable, fille du béton et d’une banlieue populaire, la voix de Fatima Ouassak a mis des mots dans la mienne, et c’est une de celle que j’estime le plus dans cette époque infernale. J’ai longtemps attendu de pouvoir vous faire entendre cette voix si précieuse sur Oïkos, nous y voilà. J’espère que vous y serez attentifs jusqu’au bout, car celle-ci dérange, et c’est ainsi qu’on reconnaît les chemins dignes. 

Bonne écoute!

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Dans notre format OïOï, retrouvez toutes les deux semaines en podcast, les dernières actualités écolos.

Cette semaine au programme…

• Pesticides : les semeurs de mort ont gagné (cette fois)

Ré-autorisation du glyphosate pendant dix ans, rejet d’un texte clé du Pacte Vert,… l’Europe s’enfonce.




• 2,06 degrés : on y est 

C’est la température globale qui a été relevée le 17 novembre, la 1e fois qu’elle dépasse 2 degrés au dessus des niveaux pré-industriels alors que l’accord de Paris prévoyait que ce soit le grand maximum de réchauffement. 




• La cop des fossiles

La cop28 sur le climat s’ouvre cette semaine à Dubaï, et l’attention sera notamment fixée sur l’objectif de contraindre la réduction des énergies fossiles, responsables du dérèglement climatique à 80%. 




• Black Friday, l’antipub qui dérange 

Nombreuses sont les organisations qui montent au créneau contre la surconsommation, notamment l’ADEME, et ça dérange. 




• Précarité énergétique 

Les températures baissent et les 18-34 sont les plus touchés par le froid en hiver, enjeu écolo et social. 

Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien, disait l’Abbé Pierre, ce résistant, député, et surtout militant infatigable de la cause des plus démunis, à l’origine du mouvement Emmaüs et de la fondation qui porte son nom. 

Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien, et à notre époque, je dirais plutôt : il ne faut pas attendre de vivre dans un monde parfait pour commencer quelque chose de juste. 

Quelque chose de bien, quelque chose de juste, c’est ce à quoi travaille la Fondation Abbé Pierre, dans l'esprit de l'appel lancé par son fondateur à l'hiver 1954.

Un appel qui résonne malheureusement encore aujourd’hui, alors que le mal-logement concerne encore 196 millions de ménages dans l’union européenne selon un rapport de 2022, et que le nombre de personnes sans abri a doublé en 10 ans selon la fondation, qui se mobilise pour accueillir et loger dignement. 

Quel lien avec l’écologie? 

Eh bien justement, l’écologie, c’est une affaire de liens, et une fois n’est pas coutume, justice sociale et justice écologique vont de pair. C’est ce qu’incarne Maïder, mon invitée du jour, militante écolo qui travaille aujourd'hui au plaidoyer de la fondation Abbé Pierre. Je lui ai tendu mon micro à l’occasion de la journée contre la précarité énergétique qui a lieu le 23 novembre 2023. 

12 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique en France, 26% des ménages déclarent avoir souffert du froid pendant au moins 24h dans leur logement et il existe encore 5,2 millions de passoires thermiques en France métropolitaine. Le sujet recoupe les enjeux climatiques et sociaux, et je ne pouvais pas avoir de meilleure interlocutrice pour vous en parler. 

Bonne écoute!

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Cette semaine au programme…

• Ce qu’il se passe à Gaza. Quel lien avec l’écologie ? 

• Pas dissous : le décret de dissolution des Soulèvements de la Terre prononcé par Darmanin a été annulé par le Conseil d’Etat.

• Le ministère de la Trahison Écologique : une action encore réprimée

• Grève historique contre la fast fashion : des ouvrier·es du textile se mobilisent en masse contre leurs conditions de travail au Bangladesh 

• Déforestation : la faute des banques ? 

Plusieurs banques françaises sont attaquées au pénal dans des affaires de déforestation, c’est la 1e fois! 

Je suis sûre que l’épisode d’aujourd’hui vous donnera un peu de baume au coeur. J’en suis sûre, parce qu’au milieu des saccages et de la morosité des systèmes impossible à faire bouger du jour au lendemain, il y des initiatives qui fleurissent partout pour tenter de vivre mieux, et pour porter nos idéaux de la théorie à la pratique. C’est de l’une de ces initiatives dont on va parler aujourd’hui : Repair Café. Ce nom vous dit quelque chose? Pas étonnant, des repair café y’en a un paquet en France, et c’est l’une des initiatives écolo les plus rassembleuses. Réparer ensemble et apprendre à se ré approprier nos objets pour lutter contre l’obsolescence, la société de consommation et reprendre le pouvoir sur nos quotidiens, c’est l’idée de base, mais derrière, ça draine tout un tas de problématiques connexes : lutter contre la vie chère, se rencontrer, discuter, apprendre.

Mais qui de mieux pour vous raconter tout ça que Stéphanie, membre de repair café, qui vient tout juste de rendre son tablier de présidente de Repair Café paris? Elle a accepté de répondre à mes questions pour vous dans cet épisode!

Bonne écoute :)

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Cette semaine au programme…

• la bataille de l'A69
• le projet Montagne d'Or en bonne voie de disparition
• BNP Paribas, la banque d'un monde qui brûle ?
• avant la COP28, les rapports se succèdent et se ressemblent
• un amendement du projet de loi de finances menace de nouveau les lanceurs d'alerte

Aujourd’hui, je suis très touchée de pouvoir amener à vos oreilles un sujet dont on n’est pas forcément familier, et qui est pourtant crucial. Vous connaissez l’agriculture bio, vous entendez parler du monde paysan, des luttes et des désespoirs qui le traversent, avec les questions qui y sont associées, glyphosates, surendettement, modèle alternatif etc. Parmi tous ces mots, il en manque souvent un, qui est pourtant un enjeu central pour l’agroécologie : les semences. 

Comme le dit bien mon invité, François, les semences sont le point de départ de l’agriculture. Eh oui, car avant notre carotte, il y a une graine. Et peut-être ne le savez-vous pas, mais ce n’est pas forcément votre producteur de carotte qui a produit les graines de ses légumes. C’est la question des semences. Celles qui nous permettent de manger, d’être autonome (car oui, une fois que la carotte a poussé, si ce n’est pas nous qui récoltons les graines, eh ben il faut se réapprovisionner auprès de semenciers qui aiment particulièrement avoir le contrôle sur tout ça). Cette question obscure est une question d’autonomie fondamentale pour les paysans, et pour la société. C’est ce dont j’ai voulu parler avec François, qui fait partie du collectif « la Semencerie », 5 fermes qui se sont regroupées pour produire leurs propres semences et sortir des dépendances, ce qui, vous allez voir, est bien plus compliqué qu’on ne le croit. 

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Cette semaine au programme…

• 15 méga-bassines annulées
• Le glyphosate pourrait être réautorisé pour 10 ans
• 98% des Européens respirent un air toxique
• La plus haute zad d'Europe : mobilisation contre un tronçon de téléphérique
• La grève de la soif n'a pas suffi, rendez-vous est donné ce week-end pour une grande action contre l'A69

Aujourd'hui je reçois Anaïs & Deborah, un duo que la vie a réuni au service d’un projet qui a du sens, animé par une curiosité contagieuse, et surtout l’envie d’explorer les endroits où demain se crée. 

J’ai découvert ces deux-là en écoutant un podcast- une fois n’est pas coutume –, le leur : "T’as de beaux lieux" est un podcast documentaire qui invite à la découverte de lieux qui tentent d’inventer une société plus soutenable, plus vivable, plus respectueuse de la planète et de ses êtres vivants. 

À chaque escale, les deux complices nous plongent dans ces lieux au travers de témoignages inspirants et de confidences, recueillis auprès d’équipes, habitant.es du quartier/village, partenaires et usager·ères… et ça m’a tout de suite donné envie de croiser nos expériences de podcasteuses, mais surtout de parler de ces fameux tiers-lieux, qui ont en commun de mutualiser des espaces, de réunir des collectifs et de porter de chouettes projets pour les territoires.

Ça tombe bien, ce sont des sujets dont on adore causer dans Oïkos!

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Cette semaine au programme…

• Contre le projet d'autoroute A69, les grèves de la faim se poursuivent
• La 6e limite planétaire dépassée
• La planification écolo de Macron : des annonces vides
• 6 jeunes accusent 32 Etats de mettre leur présent en danger : c'est un procès historique
• La Norvège prend une décision importante ces jours-ci pour forer ou non dans l'Arctique

 Je vous le raconte souvent sur le podcast, j’ai connu une période, il y a quelques années, de grande errance. Un moment pendant lequel je ne savais plus où aller, et pendant lequel j’avais davantage besoin d’explorer que de trouver une destination. Mes parents, à cette époque, ont été très bienveillants, et ont écouté mes explosions et vagabondages écolos parfois sans les comprendre, mais en leur laissant la place de s’épanouir. Alors en croisant une vidéo de Clarisse sur les réseaux, ma maman me l’a envoyée en disant « tiens, elle te ressemble cette fille ». 

Clarisse, c’est une jeune femme de quasi mon âge, qui a décidé de se laisser l’opportunité d’un pas de côté. Au milieu de son cursus en école de commerce, elle a décidé de partir faire un an de woofing à la découverte de l’agriculture biologique. Livrée à elle-même pour la première fois de sa vie, elle s’est laissé porter vers des galères qui n’avaient pas toutes l’air écolo, mais qui lui ont permis de sortir enfin de sa bulle, et de se confronter à cette errance si nécessaire à nos générations en quête de sens, elle qui avait le privilège de se le permettre. 

En parcourant son compte Instagram sur lequel elle a documenté son voyage, j’ai tout de suite eu envie de la recevoir à mon micro. C’est chose faite, et je suis ravie de vous présenter notre conversation aujourd’hui! 

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Cette semaine au programme…

• Mayotte a soif : l'île affronte une grave pénurie d'eau
• Les Soulèvements de la Terre : des nouvelles d'une non-dissolution
• Des présidents qui disent n'importe quoi : entre les interviews de Sarkozy (le problème c’est la surpopulation) et de Macron (le problème c’est les autres), il est temps de débunker certaines croyances
• Tous inégaux face à la canicule
• Grève de la faim contre le projet d'autoroute A69

Vous le savez, les épisodes de début de saison sont toujours un peu spéciaux. Celui-ci ne déroge pas à la règle, puisque j’ai capturé un petit bout d’été rien que pour vous. Cet été, avec l’équipe de notre média Motus & Langue Pendue, on tenait un stand sur notre tout premier festival. Et pas n’importe lequel... Les Pluies de Juillet, c’est tout sauf ces gros festivals qui drainent des tas de déchets et de dépenses d'énergie, comme si l’été pouvait excuser cette débauche de consommation et de capitalisme crasse. Les Pluies de Juillet, au contraire, c’est faire la fête autrement avec un modèle de festival pour demain, sobre, bas carbone mais tout aussi fédérateur. Parce que ben ouais, les écolos aussi ont le droit de s’amuser et savent le faire dignement tout en étant solidaires des luttes qui nous animent. Dans cet épisode de rentrée, on s'incruste aux Pluies de Juillet, un festival pas comme les autres!

Bonne écoute!

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Tout l'été, Oïkos vous propose des rediffusions des épisodes emblématiques de la saison précédente, pour nourrir vos engagements en attendant notre retour le 11 septembre!

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À propos de cet épisode de la saison 2 :

"Mon invitée d’aujourd’hui porte en elle la chaleur des sourires du sud, la détermination, mais aussi les blessures de celles et ceux qui ont leur combat écologiste imprimé dans la chair, au sens propre comme figuré. Elle vous raconte tout cela à mon micro, elle s’appelle Stacy, elle est étudiante, mais aussi activiste écologiste, elle a fondé le média Penser l’après et la newsletter La Corneille, et a même argumenté face à la ministre de l’écologie l’année dernière, pour dénoncer la mollesse de la loi climat et résilience. Bref, elle a beaucoup de choses à nous dire, et j’ai été très heureuse de l’écouter, j’espère que vous le serez aussi!"

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Tout l'été, Oïkos vous propose des rediffusions des épisodes emblématiques de la saison précédente, pour nourrir vos engagements en attendant notre retour le 11 septembre!

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À propos de cet épisode de la saison 2 :

"Vous savez, il y a environ 3 ans, j’ai eu une période cliché. Vous voyez, ce genre de moment où la fille de la ville, la fille qui a grandi en banlieue au milieu du béton, qui a les mains lisses et qui fait des études intellectuelles, commence tout d’un coup à se projeter au milieu des champs. À se dire : tiens, est-ce que je ne serais pas plus heureuse comme ça? Plus utile? Plus alignée?

On m’a dit d’aller me former sur le terrain, que les livres là-dedans c’était pas la méthode. Je l’ai fait plus tard, mais d’abord, j’ai lu des livres. Et surtout un. Parce que, comment on fait, quand on a pas encore vingt ans et des questions auxquelles personne ne sait répondre? Qui est assez fou pour rédiger un mode d’emploi de changement de vie ? Qui pour expliquer sans mépriser, à ceux qui désirent retourner à la terre?

Le livre que j’ai trouvé, c’était celui qu'avait écrit Linda. Il est devenu ma bible.

Des années plus tard j’ai lancé un podcast écolo, et j’ai voulu retrouver celle qui avait écrit ce précieux manuel. Elle qui mène cette vie de partage que j’admire tant et qui est passée par ce changement de vie radical, elle qui est devenue maraîchère au milieu de toutes les vies qu’elle mène, et qui a accepté de m’emmener avec elle dans son histoire le temps d’une conversation, pour continuer le chemin, ensemble."

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À propos de cet épisode de la saison 2 :

"Si je vous dis l’Affaire du Siècle, ça vous dit quelque chose?

« Deux ans après avoir recueilli plus de 2 millions de signatures en moins d’un mois – une mobilisation sans précédent en France –, pour dénoncer l’« inaction climatique » de l’Etat,  "L’affaire du siècle" avait rendez-vous avec la justice, pouviez vous lire dans le Monde en février 2021. Les quatre ONG à l’origine de la pétition (Notre affaire à tous, Greenpeace, Oxfam et la Fondation pour la nature et l’homme) avaient déposé en mars 2019 un recours devant le tribunal administratif de Paris pour « carence fautive » de l’Etat.

A l’issue de ce « premier grand procès climatique en France »  la justice reconnaît pour la première fois que l’Etat a commis une « faute » en se montrant incapable de tenir ses engagements de réduction des gaz à effet de serre (GES) sur la période 2015-2018. Pour rappel, la France s’est engagée à diminuer ses émissions de 40 % d’ici à 2030 par rapport au niveau de 1990. »

Alors qu’est-ce que ça change, cette condamnation de l’Etat, quelle ère ouvre-t-elle, quelles perspectives rend-elle possible et est-ce vraiment par là que peut passer la lutte écologiste ? C’est autant de questions que j’ai eu la chance de pouvoir poser à Justine Ripoll qui travaille pour l’association Notre Affaire a tous, et qui vous l’aurez compris, nous éclairera sur le rôle du droit dans nos combats.
Belle écoute!"

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À propos de cet épisode de la saison 2 :

"Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui avec une voix qui m’est chère dans ce vaste champ de l’écologie politique : celle de Damien Deville, géographe et anthropologue de son état, représentant national des territoires au sein du parti EELV, militant et penseur écologiste.

Ça fait plusieurs fois qu’on se croise avec Damien, qu’on échange, et que j’apprécie ses réflexions emplies de poésie, ces combats qui en reviennent toujours à cette notion si essentielle : le lien. Le lien entre nous, le lien au vivant, les liens qui nous raccrochent, aussi, à cette humanité en péril. Je suis très heureuse qu’il ait accepté de dialoguer avec moi autour de ces idées fortes au micro d’Oïkos, on parlera de l’Afrique de l’Ouest, des réseaux sociaux, des territoires, de grandir en meute, mais aussi et surtout, de comment repenser une écologie de la relation. Belle écoute :)"

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À propos de cet épisode de la saison 2 :

"Mon invitée du jour est solaire et authentique. Elle s'appelle Gwenaël et a décidé il y a un an de tout quitter pour parcourir la France en van à la recherche d’une terre pour s’enraciner, elle partage ses réflexions et ses quêtes sur Instagram sous le pseudo de « décroissante », elle anime des mystérieux cercles de paroles dont elle vous parlera... C’est une écologiste que j’ai pris tant de plaisir à rencontrer enfin que je suis plus que ravie de vous partager notre conversation aujourd’hui avec Gwen."

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À propos de cet épisode de la saison 2 :

"Marie, la première fois que je l'ai vue, elle défilait. C'était dans une vidéo devenue virale depuis, sur le podium de Louis Vuitton, sous les dorures et les flashs, avec une énorme pancarte qui c’est vrai, a un peu cassé l’ambiance, mais aussi et surtout remis les points sur les i. J’ai eu envie qu’elle nous raconte les coulisses de son action, qu'elle nous explique le pourquoi du comment et elle a accepté de répondre à mes questions. Entre premières claques écologiques, action à la COP26 et tout le reste, elle vous raconte son engagement dans l'épisode d'aujourd'hui."

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À propos de cet épisode de la saison 2 :

"Vous avez forcément déjà entendu parler de L214, cette association de défense des animaux. Ses lanceurs d’alerte percutent nos idées reçues et font des percées médiatiques à quasiment chacune de leurs révélations. Sur vos fils Instagram ou à la télé, leur job, c’est de faire parvenir jusqu’à nous la vérité des conditions de vie et de mort des animaux en s'appuyant sur des enquêtes filmées, pour soulever des questions éthiques avec des arguments étayés et, aussi (et c’est important), proposer des solutions à mettre en œuvre aux niveaux politique et individuel. De sa création par une poignée de bénévoles déterminés à faire émerger la question animale dans le débat public en 2008, à aujourd’hui, où elle joue un rôle majeur dans la prise de conscience de plus en plus massive de l’opinion, il y a une personne qui a tout suivi. Elle s’appelle Brigitte Gothière, c’est l’une des voix qui porte le plus haut ces questions primordiales dans le débat public et je suis très honorée de la recevoir au micro d’Oïkos aujourd’hui, pour faire la connexion avec l’écologie, et répondre, peut-être, aux questions qui s’agitent encore en vous sur ce véritable problème civilisationnel."

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À propos de cet épisode de la saison 2 :

"Je suis ravie de vous retrouver pour notre dernier épisode ensemble avant une petite trêve hivernale ! Et pour finir 2021 bien comme il faut, ne vous inquiétez pas, j’ai trouvé un invité de choix. Je suis heureuse de recevoir à mon micro Côme Girschig, un jeune engagé qui a déjà de belles batailles à son compteur, depuis son expérience en tant que jeune ambassadeur français pour le climat à l’ONU et lors de différentes COP aux conférences qu’il donne aux papiers qu’il écrit, en passant par le collectif contre la 5G qu’il a fondé et dont il est porte-parole.
J’ai apprécié régulièrement avant de le rencontrer ses prises de parole qui concilient nuance et radicalité, ce qui, ma foi, devient rare. Sur ce, je le laisse vous partager ses pensées écologistes comme il sait si bien le faire, et je vous souhaite une belle écoute !"

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À propos de cet épisode de la saison 2 :

"Pendant l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, mon invitée du jour faisait irruption en pleine conférence de presse de Marine Le Pen, pour s’en faire extraire violemment quelques minutes plus tard. Son crime ? Avoir brandi une image en forme de coeur, sur laquelle on pouvait voir la candidate d’extrême droite faisant copain copain avec Vladimir Poutine. Devenue virale, la vidéo tourne dans tous les médias. Ce n’est pas la première fois, pour Pauline.

Jeune élue écologiste dans une ville qui y est traditionnellement opposée, elle multiplie les engagements et prises de paroles, du sérieux de ses photos de candidate aux législatives, aux actions loufoques du collectif Ibiza, qui introduit le rire en politique.

Alors que son parti a recueilli moins de 5% des voix en avril dernier pour la présidentielle, j’ai souhaité discuté avec elle de son quotidien de jeune femme politique, des leçons que lui enseignent la période, et de bien d’autres choses. Une chose est sûre : elle n’a rien perdu de sa détermination, et elle a beaucoup de trucs à nous raconter."

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À propos de cet épisode de la saison 2 :

"Lieu d’organisation des marches climat, salle de briefing pour les actions citoyenne, atelier de fabrication de banderoles et pancartes, espace de travail et de rencontre pour de nombreuses organisations engagées, adresse que l’on partage pour faire la fête… La Base a de nombreuses portes d’entrée mais un seul véritable objectif : accélérer la mobilisation pour le climat et la justice sociale. Dans cet épisode, Oïkos part à la rencontre de celles et ceux qui ont fait vivre ce lieu, et qui partagent les espoirs et les doutes de la génération climat.C’est drôle, parce qu’en plein milieu de mes enregistrements pour cet épisode, je me suis rappelé qu’Oïkos, ça veut dire le foyer en grec. Alors je me dis qu’on boucle la boucle, et que ça fait tellement sens de vous parler de la base aujourd'hui, avec mes derniers invité·es de cette deuxième saison. Je vous laisse avec les voix de Soraya, Dahlia, Babeth et Vincent, qui vont vous raconter leur maison, la base."

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Ultime épisode de cette saison 3, le timing du podcast se mêle à l'actualité : nous avons entamé cette saison après les canicules monstres de 2022, et nous la finissons quelques jours après la première dissolution d'un collectif écologiste en France, les Soulèvements de la Terre dont nous avons tant parlé à ce micro. À coeur ouvert, dernières discussions, réflexions, et envie de luttes au micro.

Bonne écoute!

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Cette semaine au programme…

• Vague d'arrestations dans les milieux écolos : vers la dissolution des Soulèvements de la Terre ?
• La banquise d'Arctique est foutue et ça va avoir des conséquences
• Pas encore l'été et déjà des méga feux hors de contrôle au Canada
• Les ONG relancent l'Affaire du Siècle et demandent 1 milliard d'euros à l'Etat pour le climat

SOURCES 

Le Bruit Qui Court c’est une communauté de 150 artivistes - activistes et artistes engagé.e.s - qui ont la conviction qu’il n’est pas de changement profond qui ne se fasse sans imaginaires nouveaux et sans gagner une certaine “bataille culturelle”. 

Si vous me connaissez et si vous écoutez Oïkos régulièrement vous savez que ce sont des choses que je pourrais dire, et que j’ai à coeur de mettre à l’honneur sur ce podcast. Eh oui, l’écologie, ce n'est pas juste (et peut-être même que ce n'est pas du tout) faire pipi sous la douche. L’écologie, c’est aussi s’autoriser à rêver d’autre chose, à désirer être vivant pour de vrai, comme on l’entend, comme n’importe qui devrait pouvoir se le permettre. Pour ça, on a besoin de créativité. Parce que faire des pas de côté, dans ce monde tout lisse, c’est vraiment quelque chose de compliqué. 

Le Bruit qui Court, c’est exactement ce qu’ils font. Le pas de côté, c’est par exemple ce gigantesque canular qu’ils ont orchestré pour alerter sur le projet Eacop de Total, faisant surgir une émotion chez les privilégié·es qui peuvent parfois s’en passer. 

‍ "Notre intention est de faire jaillir, par l’expérience artistique, un engagement profond à la hauteur des enjeux écologiques et sociaux actuels." Voilà ce qu’ils et elles en disent très précisément. 

Bon je vais pas tout vous raconter, parce que j’ai rencontré une personne qui sera bien mieux placée pour le faire, et avec laquelle j’ai eu vraiment plaisir à discuter. J’ai reçu à mon micro Julie, qui fait partie du petit groupe qui a lancé cette initiative qui a pris de l’ampleur. Une belle personnalité engagée, que je suis ravie de vous faire découvrir aujourd’hui !

Bonne écoute!

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Cette semaine au programme…

• Nouvelle procédure baîllon contre un média lanceur d'alerte
• L'action de XR à Cannes : des voitures télécommandées pour empêcher les jets de décoller
• Comment le gouvernement nous prépare au scénario du pire et à +4 degrés de réchauffement climatique
• Blocage de l'AG de Total : violente répression
• Des étudiants d'HEC interrompent une table ronde pour un festival du greenwashing

SOURCES 

Épisode un peu spécial aujourd'hui, alors que l'on fête l'anniversaire de notre média, et celui du podcast dans quelques jours! Oïkos souffle sa 3e bougie, déjà! À l'occasion, on a eu envie de vous proposer un épisode croisé avec Xavier Seux, qui anime lui aussi un podcast écolo que vous connaissez peut-être : The Big Shift. On a donc décidé de s'auto-poser les questions de nos podcasts respectifs (lol) et on a papoté pendant une heure. Au programme : comment on se sent par rapport à la crise écolo, nos déclics, mais aussi notre rapport au son et au monde du podcast, et si on se sent plutôt Gen Z ou Millenials. Bref, un épisode un peu différent et qui vous permettra de mieux découvrir qui sont les deux personnes qui blablate d'écologie avec vous chaque semaine, et quel est leur propre rapport aux bouleversements du monde.

Bonne écoute!

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Cette semaine au programme…

• Le président Macron veut faire "une pause réglementaire" sur les normes environnementales, ben voyons!
• Une proposition de loi digne d'une liste au Père-Noël des lobbies en examen au Sénat
• Nouvelle action des Soulèvements : travailler avec des naturalistes pour diversifier les pratiques de lutte
• Les années 2023-2027 seront les plus chaudes de l'Histoire selon l'ONU
• Une large étude sur la disparition des oiseaux pointe la responsabilité écrasante de l'agriculture intensive

SOURCES 

Aujourd’hui, on va parler d’un véritable monde parallèle. De gens avec qui on passe parfois plusieurs heures de nos journées, et pourtant qu’on ne connaît pas. Des paroles par lesquels la plupart des jeunes reçoivent les informations sur leurs sociétés. Des discours et des images qui façonnent nos rêves, nos imaginaires, et qui influencent des millions de personnes. Voilà, le terme clé est lâché : aujourd’hui, on parle de l’influence. 

L’influence c’est ce milieu peu clair, et suffisamment décrié pour qu’on oublie qu’il revêt à notre époque une importance capitale dans les batailles que nous voulons mener. Le milieu de l’influence, c’est tous ces créateurs de contenu qui ont fait de leurs partages sur les réseaux sociaux un véritable métier, qui est, la plupart du temps rémunéré par des marques ou des organisations en tous genre profitant de ces immenses audiences.

Quel serait le pouvoir des influenceurs dans la bataille des idées s’ils se mêlaient un peu plus d’écologie? Peut-on investir ce champ là aussi, par le militantisme ? Et comment faire ? 

J’ai le plaisir aujourd’hui de recevoir Carla, de Paye Ton Influence au micro d’Oïkos!

Bonne écoute!  

NB : quelques précisions de Carla après écoute de l'épisode :

À 17min24 : 2 tonnes de CO2e c’est l’empreinte carbone d’un aller retour Paris-New York en avion et c’est également l’empreinte carbone annuelle par habitant pour respecter les Accords de Paris À 32min37 : les limites de la compensation (et non de la compensation)

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Cette semaine au programme…

• Un canular géant pour faire parler du projet Eacop
• Une peine de prison inédite pour "faire exemple" contre des activistes au Royaume-Uni
• Total attaque Greenpeace en justice, c'est inédit
• Le lobby des pesticides épinglé pour des mensonges par le Sénat
• La sécheresse continue d'alarmer partout en France

SOURCES 

Il y a quelques temps je racontais à quelqu’un la genèse du podcast, et je lui expliquais qu’Oïkos, c’est le mot qui est à la racine d’écologie, en grec. La personne en face de moi m’a demandé ce que ça voulait dire, et je lui ai répondu : ça veut dire le foyer, au sens large. Ça peut vouloir dire pleins de choses, le foyer : là où naît le feu, la maison. Et la personne avec qui je discutais m’a répondu : « oui c’est vrai que l’écologie, finalement, c’est habiter notre vie différemment, habiter différemment ». 

Et je me suis dit qu’on n’avait jamais trop parlé d’habitation en fait, ici. Peut-être parce que la conception patriarcale du foyer lui enlève son importance, j’en sais rien. En tout cas, je voulais rappeler ici à quel point nos maisons, ces mini-cités sont les grandes oubliées de nos conceptions politiques alors qu’elles sont pourtant le centre névralgique de nos vies. Et que pour penser différemment, il nous faut peut-être déjà faire un pas de côté dans ce qui nous paraît le plus évident, le plus quotidien, le plus éloigné de la politique : chez nous. 

Après avoir vu passé une vidéo de Brut sur leur habitat partagé, Abricoop, m'est alors venue l’envie de discuter avec les résident·es de ce drôle de projet, qui ont repris en main leur façon de vivre ensemble. 

Marie-Ange a gentiment accepté de répondre à mes questions, et je vous partage aujourd’hui notre conversation. 

Abricoop est une coopérative d’habitants toulousaine, et j’aurais adoré y faire tour pour enregistrer cet épisode mais malheureusement on a du fonctionné à distance, et l’ordi de Marie Ange ronronnait pas mal, voilà pourquoi le son est plus mauvais que d’habitude, désolée!!

Bonne écoute!  

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Dans notre format OïOï, retrouvez toutes les deux semaines en podcast, les dernières actualités écolos.

Cette semaine au programme…

• Pollution des eaux potables en France, un scandale sanitaire ?
• Nous sommes les Soulèvements de la Terre : dissolution, soutiens, mobilisations, la suite
• Arrestation d'un éditeur à Londres, l'inquiétante traduction de la lutte contre "l'écoterrorisme" dans les faits
• Réforme du marché carbone européen
• Pourquoi les milieux de l'écologie politique réagissent au passage d'Hugo Clément sur le débat de Valeurs Actuelles

SOURCES 

Inspirante, c'est comme ça que je pourrais décrire mon invitée du jour, Solene. J’avais croisé son nom presque immédiatement après avoir commencé à m’intéresser à l’écoféminisme. En France, elle était et est toujours l’une de ses plus dignes représentantes. Ça fait un moment que j’ai envie de lui tendre le micro, pour vous dire la vérité. On s’est posées à la Maison du Zéro Déchet, un lieu de rencontres et d’initiatives, c’est pour ça d’ailleurs que vous entendrez le bruit et l’animation autour de nous dans cet enregistrement, et on a discuté d’empathie, de réalité virtuelle (oui oui), d’engraineuses, et bien sûr de femmes et d’écologie...

Bienvenue dans cet épisode avec Solene, entre sorcières écoféministes, c’est parti !

Bonne écoute! 

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Bonjour, c'est Soldat Petit Pois!

Aujourd’hui et dans le climat tendu que nous connaissons, je vous propose qu’on se concentre sur le nouveau monde, et qu’on apporte un peu de soutien au monde associatif qui porte à bout de bras nos idées et nos combats. 

Et pour ce faire, Oïkos a rejoint une initiative que je trouve super, celle du Podcasthon. Si vous connaissez un peu le Téléthon ou le Zevent pour les streamers, vous cernez à peu près le principe. Pendant une semaine, +de300 podcasteurs et podcasteuses se sont engagé·es à mettre en avant dans leurs épisodes l’association de leur choix pour la présenter à leurs auditrices et auditeurs, et appeler aux dons. 

Cet épisode, j’avais donc envie de le consacrer à une asso qu’on connaît peut-être un peu moins que d'autres, et qui pourtant est la première association écolo qui a été créée en France en 1970. Depuis, elle est de toutes les actions et de tous les combats qui me touchent, aussi bien sur le front social que purement écolo : il s’agit des Amis de la Terre France. Les Amis de la Terre militent pour une transition vers des sociétés soutenables au Nord comme au Sud avec une approche qui intègre à la fois des problématiques sociales, économiques et environnementales.

Et une asso, c’est pas qu’une organisation. C’est aussi des membres qui la font vivre, et qui passent leur vie au service d’une cause qui nous profitent à toutes et tous. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir à mon micro Gabriel Mazzolini, qui est chargé de mobilisation aux Amis de la Terre. Je ne pouvais pas imaginer meilleure personne avec laquelle discuter dans le contexte actuel : ce gars là est vraiment en or, hier en train de galvaniser la foule en manif, aujourd’hui en train de m’expliquer son combat, de faire dialoguer climat et social avec la notion qui nous est si chère à tous les deux d’une écologie populaire, et de me parler de son envie de vivre, tout simplement. 

Vivre, c’est vrai, aussi basique que cela puisse paraître, est devenu révolutionnaire. Je vous en dis pas plus, et je vous laisse ouvrir grand vos oreilles pour écouter Gabriel, un sacré militant. 

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Cette semaine au programme…

• Pic de pollution :  les grandes villes suffoquent sous les alertes aux particules fines
• Violente agression d'un agriculteur opposé à Monsanto 
• La destruction du Signal, symbole de la montée des eaux 
• TotalEnergies et ses bénéfices record malgré un nouveau projet climaticide 
• Passeoires thermiques : comment mieux vivre ? 

Sources

En plein hiver, alors que beaucoup d’entre vous je le sais, galèrent à se chauffer, à payer l’électricité, alors que beaucoup d’entre vous aussi peut-être, manifestent régulièrement contre la réforme des retraites du gouvernement, on pourrait se dire que les combats écolos passent au second plan. Mon invitée du jour porte tout le contraire : une écologie sociale, qui se tient grâce à la force du collectif, et à une lutte globale contre les aberrations de notre temps, qui vont souvent de pair.

J’ai le plaisir aujourd’hui de recevoir sur Oïkos, une militante chevronnée du mouvement climat, Elodie Nace, porte-parole d’Alternatiba Paris. Elle a accepté de retracer son parcours d’engagement au micro, on a parlé ensemble d’Alternatiba, de justice sociale, de prises de parole dans les médias et de bien d’autres choses. 

Bonne écoute!

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Cette semaine au programme…

• Réforme des retraites : quel lien avec l'écologie ? 
• Les jeunes ont de moins en moins confiance en la science
• Les néocotinoïdes, dangereux insecticide définitivement interdit 
• TotalEnergies sous le coup d'une enquête pour greenwashing
• Planter des arbres pour sauver des vies

Sources

On parle souvent des étudiants qui bifurquent, du moment de leur changement de trajectoire mais on parle moins de ce qu’ils font ensuite. On encense les jeunes qui veulent préserver le monde et y être des artisans de liberté, des vivants dans tous les sens du terme. Mais on omet de parler des entraves, des batailles si difficiles à mener, du fait que ces décisions, ces parcours, aussi acclamés soient-ils publiquement de nos jours, sont aussi des chemins réprimés, harcelés par celles et ceux qui veulent préserver le statut quo. Le soulèvement devient alors la condition pour continuer à se battre.

Léna Lazare, mon invitée du jour, a quasiment le même âge que moi. On a parlé d’elle comme du nouveau visage de l’écologie radicale, et elle s’engage aujourd’hui au sein de différents mouvements comme celui des soulèvements de la terre dont nous parlerons aujourd’hui. Des bancs de la fac au banc des tribunaux, des apprentissages paysans au soulèvement contre des méga-bassines, elle a accepté de vous partager un bout de son histoire d’engagement, et j’en suis très heureuse!

Bonne écoute!

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Cette semaine au programme…

• Lützerath, en Allemagne des milliers de personnes se sont rassemblées face à l'industrie du charbon 
• Chlordécone aux Antilles : un non-lieu a été prononcé 
• Victoire pour les fonds marins à l'Assemblée Nationale 
• Une application pour se protéger de la chasse ? 
• La couche d'ozone se reconstitue

Sources